Sous l’hypothèse d’un cours moyen du pétrole de 38,4 dollars le baril en 2016 et de 44,6 dollars en 2017, et d’entrées en dons du CCG (Conseil de coopération du Golfe) de 13 milliards et 8 milliards de dirhams respectivement, le déficit du compte courant devrait s’atténuer davantage cette année pour se situer à 0,1% du PIB et à 0,3% du PIB en 2017, selon Bank Al-maghrib. Ces améliorations conjuguées à la poursuite d’importants afflux d’IDE, permettraient de renforcer davantage les réserves de change. Après 6 mois et 24 jours en 2015, elles devraient assurer la couverture de 7 mois et 21 jours d’importations de biens et services à fin 2016 et 8 mois et 15 jours à fin 2017. Pour rappel, le déficit du compte courant était à 2,3% du PIB en 2015.
Par ailleurs, la banque centrale note que le renforcement des réserves de change s’est reflété au niveau de la situation de la liquidité bancaire qui, après une forte amélioration en 2015, devrait devenir excédentaire à partir du deuxième trimestre de 2016. Il faut remonter à 2007 pour retrouver une liquidité excédentaire sur le marché monétaire. Bank Al-Maghrib avait injecté en 2013 jusqu'à 85 Mds de dirhams pour faire face à ce déficit.