Démarrage explosif pour la Bourse de Casablanca aujourd'hui qui balaye d'un revers de la main la moitié de ses pertes de 2011 et revient au même niveau de juin de la même année. Les immobilières sont toujours aussi recherchées et les volumes atteignent jusqu'à présent les 500 MDH. Peut-on parler d'un effet janvier ? Car dans l'histoire récente de la Bourse de Casablanca, le mois de janvier a été souvent profitable. Mais cette anomalie statistique peine à se vérifier lorsqu'on remonte à l'avant l'an 2000. Les raisons sont à chercher du côté de la professionnalisation des opérateurs. Décryptage.
Mais le marché se professionnalise
Si cette donnée statistique ne se vérifie pas avant 2003, le contraire s'observe sur les 13 dernières années. En effet, 3 années seulement ont enregistré un mois de janvier baissier avec à chaque fois une année boursière dans le même sens. Pendant les années fastes de la Bourse de Casablanca, entre 2003 et 2008, tous les mois de janvier étaient en hausse. Ainsi, en se basant sur cette simple observation empirique, le mois dejanvier a une probabilité de 76% de finir en hausse, et ce pour les même raisons évoquées plus haut. Ainsi, détenir des actions entre janvier et mai et rester liquide le reste de l'année, peut entrainer une profitabilité supplémentaire de 7 à 10% sur les portefeuilles. Une donnée utile pour les investisseurs particuliers mais un luxe pour les OPCVM incapables, par construction, de répliquer de telles stratégies.