L'introduction en 2018 au Maroc du régime de taux de change flottant contrôlé dans une plage ± 2,5 % a été perçue comme un "signe positif" par les investisseurs et une étape importante vers une grande flexibilité du régime de change, selon la Banque africaine de développement (BAD).
"L’introduction en 2018 par Bank Al-Maghrib du régime de taux de change flottant contrôlé dans une plage ± 2,5 %, contre ± 0,3 % auparavant, a été perçue comme un signe positif par les investisseurs et une étape importante vers une grande flexibilité du régime de change", affirme la BAD dans son rapport sur "les perspectives économiques en Afrique - 2019", présenté jeudi à Abidjan.
"Lors des 8 premiers mois de l’année 2018, le cours du dirham s’est apprécié de 1,9 % contre l’euro et s’est déprécié de 0,9 % face au dollar américain", ajoute la BAD, soulignant que "dans ce contexte, l’endettement du Maroc reste soutenable et devrait diminuer à moyen terme".
Les "Perspectives économiques en Afrique 2019" examinent les récentes évolutions macroéconomiques et les perspectives sur le continent, en mettant l’accent sur les implications des déséquilibres extérieurs sur la croissance et les défis financiers et monétaires de l’intégration. Le rapport se penche également sur la création d’emplois à travers l’analyse du dynamisme des entreprises en Afrique, de même qu'il explore les enjeux économiques de l’intégration régionale en Afrique et les politiques susceptibles d’apporter la prospérité économique sur le continent.