Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a apporté des précisions sur le bilan de l'opération de régularisation volontaire de la situation fiscale, qui a permis de mobiliser 127 milliards de dirhams (MMDH).
Il a précisé que 77 MMDH ont été perçus via des déclarations bancaires, 48 MMDH à travers des déclarations directes auprès de la Direction générale des impôts (DGI), et 2 MMDH au titre des biens et avoirs détenus à l'étranger.
Ainsi, il a affirmé que "les citoyens qui ont déclaré leurs revenus et placé leurs fonds dans leurs comptes bancaires sont libres de les utiliser, que ce soit pour des investissements directs ou l'acquisition de biens immobiliers", tout en réitérant "l'engagement de l'administration fiscale à garantir une confidentialité totale et à ne procéder à aucune révision fiscale ultérieure, afin d'encourager les contribuables à déclarer leurs revenus de manière spontanée".
Le ministre a également souligné que l'application du taux de 5% dans le cadre de la loi de finances permettra de générer des ressources supplémentaires d'environ 6 MMDH pour l’État, "contribuant ainsi à renforcer la confiance entre les contribuables et l'administration fiscale".
Et de conclure que cette approche "vise à contribuer à la structuration de l'économie nationale, au renforcement de sa capacité de développement face à des investissements croissants et à la réduction du déficit budgétaire à 4% en 2024, avec une trajectoire descendante vers 3% d’ici 2026, tout en stabilisant la dette du Trésor public à 69,5% du PIB."