Dans son édition du jour, le quotidien l'Economiste rapporte un risque de défaut de paiement important qui plane sur des banques marocaines. Il s'agit d'un emprunt obligataire de 800 MDH émis par Samir et souscrit fin 2008 par six banques que sont CDG Capital (12 MDH), BCP (140 MDH), Attijariwafa bank (175,9 MDH et 120 MDH), BMCE (100,6 MDH), CDM (6 MDH) et CDG (245,5 MDH), sans compter les intérêts.
Ces créanciers ont fait leur déclaration de créance comme l'exige le Livre V du Code de commerce. Mais cette déclaration aurait été contestée par la Douane, selon le quotidien. Cette dernière aurait agi à la fois en sa qualité de créancier et de contrôleur de la liquidation. Pour sa part, le syndic judiciaire Mohamed El Krimi formule des réserves sur la créance "qui ne serait pas inscrite sur les livres comptables du raffineur", rapporte le quotidien, alors que le juge-commissaire, Abderrafi Bouhamria, a enjoint finalement au liquidateur de "recenser" les déclarations de créances et les intégrer au dossier.
Selon le quotidien, Samir n'a payé ni le principal ni les intérêts à la masse des obligataires. Il s'agit de 8.000 obligations au taux de 6% sur 7 ans. Une audience est prévue le 3 avril prochain pour lever le flou sur ce dossier.
Dans leurs différentes communications publiques, plusieurs banques parmi celles citées par le quotidien expliquent avoir provisionné l'intégralité de leur positions sur Samir.