Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont bondi de près de 3 % ce vendredi, pour s’établir à 67,8 dollars le baril, soutenus par de nouvelles sanctions américaines visant à limiter les exportations de pétrole iranien. Celles-ci ciblent notamment le secteur pétrolier de Téhéran et une raffinerie basée en Chine, renforçant les craintes d’un resserrement de l’offre mondiale dans un contexte de tensions nucléaires persistantes.
L’inquiétude a été amplifiée après l’annonce par l’OPEP+ de plans actualisés pour de nouvelles réductions de production, impliquant notamment l’Irak et le Kazakhstan, afin de compenser leurs récents dépassements de quotas.
Néanmoins, l'OPEP, l'AIE, Goldman Sachs et JP Morgan ont abaissé leurs prévisions de prix et de croissance de la demande de pétrole en début de semaine, dans un contexte d'escalade des tensions commerciales. Cependant, le ralentissement de la croissance économique aux États-Unis et en Chine pourrait freiner la demande future, tandis que les stocks de brut américains ont augmenté la semaine dernière, malgré la baisse des stocks d'essence et de distillats.
L'indice de référence a enregistré sa première hausse hebdomadaire en trois semaines, progressant d'environ 5 % avant les vacances de Pâques.