La demande intérieure a baissé de 1,5% en 2022, au lieu d'une hausse de 8,9% une année auparavant, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Cette demande a contribué négativement à la croissance économique nationale de 1,7 point au lieu d'une contribution positive de 9,5 points une année auparavant, précise le HCP dans une note relative aux comptes nationaux provisoires de l'année 2022.
C’est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une baisse de 0,7% au lieu d’une augmentation de 6,9%, avec une contribution négative à la croissance de 0,4 point au lieu d’une contribution positive de 4 points.
De son côté, l’investissement brut (formation brute de capital fixe ; variation des stocks et acquisition nette d’objets de valeurs) a connu un recul de son taux d’accroissement en enregistrant une baisse de 6,5% en 2022 contre une hausse de 13,8% en 2021, avec une contribution négative à la croissance de 2 points au lieu d’une contribution positive de 4 points.
La consommation finale des administrations publiques, en revanche, a affiché un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 7,2% l’année passée à 3,3% avec une contribution positive à la croissance de 0,6 point au lieu de 1,4 point l’année précédente.
Au niveau des échanges extérieurs de biens et services en volume, aussi bien les exportations que les importations ont enregistré des fortes hausses durant l’année 2022, indique le HCP.
Ainsi, les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 20,4% au lieu de 7,9%, avec une contribution à la croissance de 6,8 points au lieu d’une contribution de 2,4 points une année passée. De leur côté, les importations ont augmenté de 9% au lieu de 10,4%, avec une contribution à la croissance de 3,8 points au lieu d’une contribution 4 points l’année dernière.
Dans ce cadre, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution positive à la croissance, se situant à 2,9 points au lieu d’une contribution négative de 1,5 point en 2021.