Il y a tout juste 30 ans (19 octobre 1987) , après une longue période d’euphorie à Wall Street, le Dow Jones s’est effondré de 22,6% en une seule journée. Du jamais vu même lors de la grande dépression de 1929. Depuis les indices boursiers ont tangué, perdant parfois environ 10%, mais sans jamais atteindre l'ampleur du "Black monday" (lundi noir) dont les conséquences étaient pour le moins dévastatrices.
30 ans plus tard, le monde de la finance a connu plusieurs tours de vis réglementaire. Passé les plans de rigueur, les sommets d’urgence, les sauvetages bancaires et les récessions, la reprise est enfin là. Aujourd'hui encore, Wall Street bat de nouveaux records à tous les étage. Le monde est-il vraiment plus raisonnable ?
À l’heure actuelle, l’on ne peut pas affirmer que l’on est tiré d’affaires une bonne fois pour toutes. A peine la page d’une crise se tourne-t-elle que déjà les germes de la suivante se préparent. Explosion de la dette, taux d'intérêt bas, créances douteuses ou encore le phénomène du Shodow banking qui représenterait un quart de la finance mondiale. Les excès de la finance ravivent. Pour l’heure, les analystes à travers le monde se contentent de lister les risques.
Un endettement absolument vertigeux
Globalement, le problème de la dette n’a pas été résolu dans le monde. Celui-ci s’est pour le moins aggravé. En effet, selon la Banque des réglements internationaux (BRI), les 44 plus grand pays affichent aujourd’hui une dette cumulé de 160.000 milliards de dollars, soit plus que le double du PIB mondial (235%). Au moment où la crise financière de 2007 avait éclaté la dette était inférieure à 200% du PIB.
Aux Etats-Unis, les ménages sont plus endettés que jamais. À la fin de ce premier semestre 2017, l’encours de la dette s’est établit à 12.840 milliards de dollars dépassant ainsi le sommet au moment du déclechement de la crise financière des subprimes. Les étudiants, pour payer leus études, ont accumulé une montagne de dettes pour atteindre 1300 milliards de dollars, montant mutliplie par deux en dix ans. En chine, par exemple, l’endettement des entreprises a été multiplie par deux depuis 2008, avoisinant désormais 160% du PIB du pays.
Pour conclure, la question qui se pose est: D’où le prochain krach viendra t-il? Quel risque parmi ceux indentifiés par les analystes plongera à nouveau l’economie mondiale dans la tourmente?
En attendant, il y a eu aussi un petit collatéral c’est que le secteur financier n’attire plus les jeunes. L’image du trader qui manie des milliards dans une salle de marché a vécu. Désomais, c’est la high-tech et les start-up qui font rêver.