Vendredi 04 Decembre 2015

De combien le coût du risque ampute-il les revenus des banques marocaines ?

Analyse du Marché Boursier Marocain

Après l'effort commercial, vient l'effort d'amputation des gangrènes, ce risque dont il faut limiter l'expansion, souvent incurable, pour permettre aux banques de faire pousser ou repousser leurs tentacules. Au Maroc et partout dans le monde, chaque banque a sa propre politique. On sait que les banques européennes et leurs filiales sont les plus drastiques en la matière alors qu'en Asie et aux USA, on peut se permettre de garder un peu de gangrène sur les membres pour ne pas diluer l'effort commercial. Tour d'horizon de l'évolution du coût du risque chez nos banques marocaines.

Pour chaque Banque, le ratio coût du risque/PNB permet de faire un rapprochement entre expansion de l'activité et les risques qu'elle génère avec un déphasage car il arrive que le risque soit rattaché à des risques ou opérations antérieurs, ce qui représente une limite pour notre travail. 

 

Seules Crédit du Maroc, CIH et BMCI voient leurs ratios augmenter d'un semestre à l'autre. Les autres banques, malgré que la majorité d'entre elles enregistrent des coûts de risques en hausse en valeur, arrivent à maîtriser son impact sur le PNB. En moyenne, le coût du risque ampute de 23% l'effort commercial. L'explication est que la progression du PNB est plus rapide que celle des risques. 

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