Wall Street baisse en début de séance mardi, les investisseurs préférant se tourner vers des actifs jugés plus sûrs face aux incertitudes liées aux tensions géopolitiques en Syrie et en Corée du Nord et en l'absence de résultats ou d'indicateurs économiques.
L'indice Dow Jones perd 47,9 points, soit 0,23%, à 20.610,12 après une vingtaine de minutes d'échanges. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,4% à 2.347,78 et le Nasdaq Composite cède 0,49% à 5.852,23.
Les échanges pourraient rester peu animés en l'absence d'indicateurs économiques importants et en attendant les premiers résultats de société d'importance jeudi avec les publications trimestrielles de JPMorgan, Citigroup et Wells Fargo.
Les investisseurs restent prudents alors que le secrétaire d'état américain, Rex Tillerson, s'est rendu mardi à Moscou porteur d'un message commun des puissances du G7 et de leurs alliés au Proche-Orient dénonçant avec force le soutien de la Russie au régime du président syrien, Bachar al Assad.
Dans le dossier nord-coréen, Séoul a dénoncé mardi les "provocations" de Pyongyang, dont les médias ont mis en garde Washington contre une attaque nucléaire, alors qu'un porte-avions américain se dirige vers la péninsule.
Aux valeurs, Qualcomm perd 2,51% après avoir accusé Apple (-0,71%), qui avait déposé plainte aux Etats-Unis, d'avoir violé certains accords et d'avoir incité les autorités de régulation de plusieurs pays à engager des poursuites contre lui sur la foi de déclarations mensongères.
A la hausse, le distributeur Supervalu gagne 8,7% après l'annonce lundi du rachat d'Unified Grocers pour 375 millions de dollars.
Retailmenot bondit de plus de 48% après avoir accepté une offre de rachat de Harland Clarke Holdings le valorisant autour de 555 millions de dollars selon les calculs de Reuters.
Sur le marché des changes, le yen, valeur refuge, est orienté à la hausse. Parallèlement, l'once d'or gagne 0,91% à 1.265,62 dollars.
L'euro recule face au yen, face auquel il a touché un plus bas depuis novembre, souffrant des incertitudes autour de la présidentielle en France. Le dollar cède quant à lui 0,19% face à un panier de devises de référence.
Du côté du pétrole, les prix du baril de Brent et du brut léger américain sont orientés à la baisse après avoir tout deux touché des plus hauts de cinq semaines. La hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis fait passer au second plan les tensions au Moyen-Orient et l'arrêt du principal gisement libyen.
Le Brent se traite à 55,75 dollars le baril (-0,41%) et le brut à 52,91 dollars (-0,32%).