(Reuters) - Le conglomérat japonais en difficultés Toshiba a dit lundi s‘attendre désormais une perte nette de près d‘un milliard de dollars (850 millions d‘euros) après prise en compte de l‘impact fiscal de la cession de ses puces-mémoires.
Toshiba qui avait isolé l‘activité en avril en prévision de la cession a dit que l‘opération serait fiscalisée sur la base de la valorisation des actifs nets à la date de la scission.
La prévision de perte ne prend toutefois pas en compte les gains attendus de la cession des puces mémoires pour 2.000 milliards de yens (15 milliards d‘euros), l‘opération n‘ayant pas encore obtenu le feu vert des autorités réglementaires.
Toshiba a dit s‘attendre désormais à une perte nette de 110 milliards de yens sur l‘exercice clos au 31 mars 2018 du fait de la prise en compte de l‘impact fiscal de la cession contre une prévision d‘un bénéfice de 230 milliards de yens précédemment.
Le groupe n‘a pas modifié ses prévisions de chiffre d‘affaires annuel et des autres lignes de profits.
Toshiba, fragilisé par la faillite de sa filiale nucléaire américaine Westinghouse, a cédé le mois dernier sa division puces-mémoires à un consortium emmené par Bain Capital.
Le processus de cession, marqué par des litiges avec son partenaire Western Digital, a pris beaucoup plus de temps que prévu au risque que Toshiba n‘obtienne pas les autorisations réglementaires nécessaires avant la fin de l‘exercice fiscal en cours.
A défaut, Toshiba pourrait afficher une situation nette négative pour le deuxième exercice consécutif, ce qui pourrait avoir comme conséquence sa radiation de la cote.