Le gouvernement tanzanien a conclu un contrat de 154 millions de dollars avec la China Harbour Engineering Company (CHEC) pour l’extension du port de Dar es Salam, qui permettra de porter la capacité de traitement de l’infrastructure à 28 millions de tonnes par an, à l’horizon 2020, contre 20 millions de tonnes actuellement.
"Cette opération permettra à de gros porte-containers de mouiller à Dar Es Salam et, ce faisant, d’améliorer la compétitivité du port", selon Makame Mbarawa, ministre tanzanien du Travail, du Transport et des Communications, cité par des médias.
L’accord signé samedi dernier verra CHEC, filiale de la compagnie chinoise China Communications Construction Co Ltd, construire un terminal de roulage (ro-ro), creuser et renforcer sept postes à quai au port, précise-t-on.
Selon la "Tanzania Ports Authority", quelque 690 millions de dollars seront alloués à l’extension du port de Dar es Salaam, et les fonds nécessaires pour le financement de ce projet seront mobilisés auprès de différentes institutions sous forme de prêts concessionnels et des subventions négociées.
Les travaux programmés, dont la date de lancement n’a pas été précisée, portent notamment sur l’approfondissement et l’élargissement des quais actuels de dragage, tout en prévoyant la construction de plusieurs autres quais, en vue d’approfondir le canal du port et atteindre un tirant d’eau de 14 mètres, capable d’accueillir de plus grands navires, et l’installation d’un système de transport et des silos, outre la modernisation du réseau ferroviaire au niveau du port.
Deuxième plus grand port en Afrique de l’Est après celui de Mombasa, au Kenya (26,7 million tonnes en 2015), le port de Dar es Salaam gère environ 95 pc du commerce international de la Tanzanie et dessert également plusieurs pays enclavés comme le Malawi, la Zambie, la République démocratique du Congo, le Burundi, le Rwanda et l'Ouganda.