Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi :
*L'Economiste. :
- Spoliation foncière. Les chiffres officiels sur la spoliation foncière sont très contestés. Société civile et praticiens considèrent que 49 dossiers recensés ne traduisent pas l’ampleur du phénomène. Le ministère de la Justice est très critiqué sur sa gestion de ce dossier brûlant. D’autant plus qu’il annonce qu’aucune nouvelle affaire n’a été enregistrée à fin septembre 2018 ! A moins qu’il y ait anguille sous roche, ce nouvel épisode montre à quel point la spoliation foncière demeure méconnue. Les techniques utilisées ont eu surtout le mérite de mettre à nu les failles d’un système qui a besoin d’être soigné.
- Ilham Bennis, directeur général de la Britcham, a affirmé que le Brixit constitue un tournant dans les relations du Royaume-Uni avec le Maroc. « Il pourrait être une opportunité pour renforcer les liens économiques entre les deux pays », a-t-elle précisé dans un entretien. « Pour les entreprises britanniques qui veulent s’implanter en Afrique ou gagner en compétitivité, je n’ai qu’un message : le Maroc dispose de sérieux atouts et souhaite réellement impliquer les entreprises britanniques dans certains de ses projets africains, en particulier dans les secteurs de l’énergie et de la finance où il bénéfice d’un haut niveau d’expertise », a-t-elle souligné.
*Aujourd’hui le Maroc. :
- La Caravane de l’autoentrepreneur reprend ses espaces. Après une première édition réussie, Attitude conseil lance sa deuxième caravane de l’autoentrepreneur dans 5 villes du Maroc. Des escales nouvellement bénéficiaires de cette action d’encadrement et de sensibilisation engagée par Attitude conseil en partenariat avec plusieurs acteurs socioéconomiques. La thématique choisie n’est autre que l’entrepreneuriat féminin et l’autoentrepreneur, deux leviers pour la création d’emploi et la croissance économique de la région.
- Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) lance un appel à contributions et participations citoyennes en vue d’élargir le cercle de participation, de réflexion et d’enrichissement de l’analyse et des pistes de solutions relatives à la problématique du foncier. Citoyens, associations, chercheurs et acteurs du monde académique et universitaire sont appelés à présenter leurs propositions avant le 31 janvier 2019. Cette approche participative alimentera la commission permanente chargée des affaires économiques et des projets stratégiques du CESE dans ses travaux d’élaboration des pistes d’inflexion.
*L’Opinion. :
- Manque criant de ressources humaines qualifiées dans plusieurs activités économiques clés notamment le textile, l’équipement automobile, l’aéronautique, l'offshoring, les centres d’appel, l’immobilier, le tourisme, l’agriculture, l’artisanat et les transports. Les attentes varient entre 5000 et 10.000 emplois par secteur en fonction de sa nature et son étendue. La somme des besoins fait ressortir un chiffre rond qui contraste avec les statistiques sur la création d’emplois livrés par le HCP et les discours rassurants des instances de la promotion de la formation qualifiante et de l’emploi.
- Transition démographique. Le Maroc connait une transition démographique qui fait peu l’objet de débats politiques et de planification économique. Il est question d’un bonus démographique à exploiter pour stimuler la croissance du PIB, faute de quoi, c’est de menaces sécuritaires, à court et moyen termes, et de financement défaillant de systèmes de retraites et de protection sociale, à long terme, qu’il s’agirait.
*Al Bayane. :
- Le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, et le président de l'organisation patronale italienne Confidustria, Vincenzo Boccia, ont convenu du renforcement du partenariat entre les deux pays dans les domaines économique et industriel. Les deux parties ont également souligné la nécessité, lors de leurs entretiens, de lancer une dynamique commune au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) italiennes et marocaines.
- Le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a souligné que le Plan d’accélération industrielle de la région Souss-Massa, lancé en début d'année en cours par SM le Roi Mohammed VI, est de nature à stimuler les investissements et servir de locomotive de développement et de catalyseur intégré de la croissance. Le développement soutenu que connait le Souss-Massa tant au niveau démographique qu'à différents autres niveaux appellent une mobilisation aussi bien du gouvernement que des divers autres intervenants pour l'amélioration des infrastructures et la mise en œuvre des conditions nécessaires pour un développement soutenu, équilibré et inclusif, a indiqué El Othmani.
*Le Matin. :
- Le paiement de la subvention relative aux produits gaziers et sucriers a atteint 8,445 milliards de DH à fin septembre. Soit près de 65% de la dotation budgétaire prévue par la loi de Finances 2018 pour soutenir, cette année, les prix des produits subventionnés. Si l’on tient compte des impayés dus aux opérateurs du gaz butane et du sucre, qui s’élèvent à 3,886 milliards, le taux d’exécution frôle la barre de la dotation.
- L’institution législative entame sa session d’automne vendredi prochain. Loi de Finances 2019, régionalisation, réforme de l’éducation nationale, mise en place des instances constitutionnelles…La rentrée parlementaire de cette troisième année législative s’annonce bien chargée. Prévue vendredi prochain, la séance d’ouverture sera présidée, comme chaque année, par le Souverain, comme le stipule l’article 65 de la Constitution
*Libération. :
- La Banque européenne d’investissement (BEI) a réalisé des financements de 4,3 milliards d’euros au profit de diverses activités de l’économie marocaine de 2007 à fin septembre 2018, a indiqué la représentante de la BEI au Maroc, Anna Barone. Ces financements portent particulièrement sur les secteurs de l’eau et l’assainissement (4%), l’industrie (12%), l’infrastructure sociale (12%), le transport (35%), l’infrastructure composite (2%), l’énergie (2%) et le capital risque (1%), a précisé, récemment à Fès, Mme Barone, lors d’une cérémonie de signature d’une convention de partenariat destinée à accompagner le développement de l’Université Euromed.
*Al Alam. :
- Le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur a imposé des conditions draconiennes pour bénéficier de la retraite anticipée, ce qui a provoqué le mécontentement des personnes qui ont décidé d’entamer cette démarche. Pour avoir droit à cette retraite, le ministère exige que le fonctionnaire ait travaillé au moins 30 ans.
*Akhir Saa. :
- Le Maroc a supprimé les droits de douane appliqués aux importations du blé de la Russie. Cette initiative traduirait la volonté du Maroc de renforcer les relations commerciales et économiques avec ce pays. Au cours de la 7e session de la Commission mixte maroco-russe de coopération économique, scientifique et technique, le gouvernement a affirmé aux Russes que cette décision prendrait effet à partir du 1er novembre prochain. Ces droits d’importation étaient de l’ordre de 135%.
*Al Ittihad Al ichtiraki. :
- Un total de 89 projets d'investissement a été instruit favorablement par le Centre régional d'investissement (CRI) de Rabat-Salé-Kénitra au premier semestre 2018, pour un montant global de 14,1 milliards de dirhams devant permettre la création de 13.925 emplois. Le secteur de l’industrie s'est accaparé 36,43% du montant global et 14 % des emplois à créer, précise le CRI dans un communiqué sur le bilan des six premiers mois de l'année, attribuant cette performance au projet porté par la société chinoise Citic Dicastal relatif à la réalisation d'une unité industrielle de production de jantes aluminium pour automobile au sein de Kénitra-Atlantic Free Zone pour un investissement de 4,2 milliards de DH (1.200 emplois).
*Bayane Al Yaoum. :
- Le paiement de la subvention relative aux produits gaziers et sucriers a atteint 8,445 milliards de DH à fin septembre. Le gaz butane, à lui seul, a absorbé 6,906 milliards alors que pour le sucre, le paiement de la subvention s’est établi à 1,539 milliard de DH. D’autre part, les arriérés de la Caisse de compensation ont atteint 3,886 milliards de DH à fin septembre dernier.
- La balance des paiements au titre du premier semestre de l’année 2018 laisse apparaître un allègement du déficit du compte des transactions courantes de 6,6% à 32,8 milliards de dirhams (MMDH). Cette évolution s’explique par l’amélioration de l’excédent des services de 5,8 MMDH et du solde du revenu primaire de 1,1 MMDH, atténuée toutefois par l’aggravation du déficit au titre des biens (-5,2 MMDH), explique l’Office des changes dans un communiqué sur les résultats des échanges extérieurs à fin juin 2018.
*Rissalat Al Oumma. :
- Le Maroc accorde une grande importance à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de l'environnement et se positionne en tant que "leader régional" dans le domaine des énergies renouvelables, a indiqué l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed). Dans un récent rapport intitulé "le financement vert en Méditerranée", l'Institut relève que le Maroc, en concrétisation de ses engagements internationaux, a adopté la charte nationale de l'environnement et du développement en 2009 et a procédé à la mise en oeuvre de deux stratégies nationales relatives à la protection de l'environnement et au développement, en plus de la création d'un centre des compétences en changement climatique en vue de coordonner les initiatives dans ce domaine.
- Le ministre délégué aux Affaires étrangères chargé des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration, Abdelkrim Benatiq, a annoncé la création officielle du Réseau des compétences marocaines en aéronautique au Canada (AEROMAC). Ce Réseau, qui constitue une entité de mobilisation des compétences marocaines résidant au Canada, se veut un levier stratégique du développement du Maroc dans le domaine de l'aéronautique, qui vise à encourager les entrepreneurs marocains à investir dans leurs pays d'origine, a-t-il souligné lors d’un Forum de mobilisation des compétences marocaines du Canada au profit de la coopération dans le secteur aéronautique.
*Al Ahdath Al Maghribia. :
- Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'UMT, a attribué au gouvernement El Otmani la responsabilité du retard dans le lancement du dialogue social et des difficultés jugulant le développement durable, rappelant les revendications légitimes de son syndicat, notamment l’augmentation des salaires et le respect des libertés syndicales. Moukharik, qui s’exprimait lors d’une rencontre à Marrakech, a affirmé que le mouvement syndical doit prendre ses responsabilités en introduisant des modifications législatives afin de réaliser l’équilibre entre les travailleurs, créer les emplois et qualifier les jeunes.
- Le rapport du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité dénonce les entraves imposées par le "polisario" aux actions de la MINURSO, notamment les activités du Représentant spécial et la liberté de mouvement des observateurs militaires de la Mission. A cet égard, le Secrétaire général informe les membres du Conseil de Sécurité, avec grande préoccupation, du refus du "polisario" de recevoir à Rabbouni, en Algérie, son Représentant spécial et chef de la Minurso, ainsi que le Commandant de la composante militaire, plus d’une année après leur prise de fonctions. Le "polisario" poursuit, ainsi, ses entraves au travail de la Mission et son défi à l’autorité du Conseil de Sécurité et du Secrétaire général.
*Akhbar Alyaoum. :
- Le décret sur la Caisse d’assurance médicale, prévue pour remplacer la CNOPS, provoque des divisions au sein de la majorité. Alors que le gouvernement s’est hâté de faire passer un projet de loi par un projet de décret se rapportant à la Caisse d’assurance médicale, la plupart des groupes parlementaires dans la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants ont refusé de l’examiner. Seul le groupe PJD a suivi le gouvernement, représenté par le ministre de l’Emploi Mohamed Yatim. Le gouvernement a justifié sa célérité par la crise que traverse la CNOPS.
*Al Massae. :
- La croissance économique nationale se situerait à 2,9% au quatrième trimestre 2018, contre 4,4% au cours de la même période une année auparavant, estime le Haut-Commissariat au plan (HCP). Dans sa note trimestrielle de conjoncture du mois d'octobre, le HCP indique que l'économie nationale poursuivrait son affermissement au quatrième trimestre 2018, sous-tendue par un accroissement de 3,6% de la valeur ajoutée agricole. Pour sa part, la valeur ajoutée hors agriculture s'améliorerait de 2,8% au quatrième trimestre 2018, soit pratiquement le même rythme que le trimestre précédent, ajoute le HCP.