Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi :
*Le Matin. :
- La construction de l’écosystème de la finance participative se poursuit. Après l’adoption de la convention de compte, la Mourabaha immobilière, l’automobile et biens meubles, la Banque centrale soumettra prochainement à l’avis du Conseil supérieur des Oulémas deux nouveaux projets de circulaires. La première concerne le financement Istisnaa et la seconde porte sur le volet garantie par la Caisse centrale de garantie. Bank Al-Maghrib prépare également trois nouveaux contrats. Il s’agit du contrat porteur de cartes Ijara et Wakala.
- Sound Energy choisit de s’entourer de partenaires au Maroc. Alors que la compagnie britannique d’exploration gazière enchaine les découvertes de gaz, elle décide de céder une partie de ses actifs à une filiale du numéro un mondial des services pétroliers Schlumberger. Ce dernier prend possession de 27,5% des intérêts des permis Tendrara Lakbir, Anoual et Matarka, à l’est du pays. La junior conservera 47,5% des intérêts des permis concernés par cette transaction et en restera l’opérateur. L’Office national des hydrocarbures et des mines conserve, de son côté, sa part (25%).
*Aujourd’hui le Maroc. :
- Le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique vient de lever l’interdiction des barres de protection (pare-buffles) provisoirement pour les chauffeurs routiers. Les responsables, qui ont repoussé l’interdiction jusqu’en 2019, affirment que cette mesure est de nature à donner l’occasion pour les professionnels de se conformer à la décision ministérielle. La suspension provisoire s’appliquera aux véhicules d’un poids de plus de 3500 kilogrammes utilisés notamment dans le transport des marchandises.
- Saisi par la société Cema Bois de l’Atlas, le ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique a décidé d’ouvrir une enquête de sauvegarde sur les importations de panneaux de bois revêtus. Selon le ministère, le total des importations du produit concerné a augmenté de 2,5 millions m² pendant la période 2013-2017, équivalent à une augmentation de 140%. L’avis du ministère indique que la requête fait valoir l’existence des éléments de preuve suffisants montrant que le volume et les prix des importations du produit ont causé un dommage grave à l’industrie nationale. Le ministère appelle les parties concernées par la question notamment les importateurs, les producteurs nationaux et étrangers à participer à l’enquête. *L’Economiste. :
- Les bénéfices sectoriels ont progressé de 9% à 13,3 milliards de dirhams (MMDH) l’année dernière grâce à la hausse du produit net bancaire et au recul de 3% du coût du risque à 9,6 MMDH. C’est la première baisse depuis 2008 et elle provient de la combinaison du ralentissement des créances en souffrance et un niveau de provisionnement assez important de ces prêts non productifs. Ces prêts ayant limité leur hausse à 1% à 44 MMDH. Mais cette situation masque des disparités à l’intérieur des secteurs. Les BTP et le commerce sont dans le rouge. L’hôtellerie affiche toujours un taux créance en souffrance élevé, et l’immobilier fait l’objet d’une surveillance particulière depuis les difficultés financières des grands promoteurs.
- L’industrie du papier bat de l’aile. Dix entreprises ont fait faillite ces dernières années entraînant la perte de près de 2.500 emplois. Les producteurs pointent du doigt les importations massives en provenance de la Tunisie qui les concurrencent déloyalement. D’ailleurs, le différend a été porté devant l’Organisation mondiale du commerce. La consommation de papier et carton reste faible au Maroc. Elle s’établissait à 15kg/hab en 2013 contre 313 kg/hab pour la Belgique, 254kg/hab pour l’Allemagne et 241 pour l’Autriche. Dans une note d’information, Med Paper, une société cotée en Bourse, préconise plusieurs mesures pour relancer la machine notamment la formation d’un capital humain spécialisé et la modernisation et l’autonomisation de l’outil de production.
*L’Opinion. :
- Le gazoduc Maroc-Nigéria, qui consiste à relier, tout au long de la façade atlantique de l’Afrique de l’Ouest, les champs gaziers du 1er producteur continental du pétrole au Royaume, dénote inéluctablement d’une volonté inébranlable affiché de part et d’autre de conférer un nouvel élan à l’axe Rabat-Abuja. D’une longueur d’environ 5.700 km, ce projet pharaonique sera construit en plusieurs phases et devra transiter par une dizaine de pays et régions en longeant leur littoral. Selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, il s’agit du "plus grand projet d’infrastructure d’Afrique" et d'un "modèle de coopération Sud-Sud".
- Un total de 38 millions de voyageurs a été transporté et 30 millions de tonnes de marchandises ont été acheminées en 2017, a annoncé le directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie. Intervenant lors du Conseil d’Administration de l’ONCF, Khlie a souligné que "l’Office a continué à jouer son rôle de transporteur de référence et d’acteur économique de choix comme en témoignent quelques indicateurs révélateurs : 38 millions de voyageurs transportés, 30 millions de tonnes de marchandises acheminées, 6,3 milliards de dirhams (MMDH) d’investissements réalisés et un gain substantiel pour la Collectivité estimé à 2,5 MMDH grâce à l’utilisation du rail".
*Libération. :
- La rentrée scolaire 2018-2019 risque d'être compromise pour des milliers d'enfants et de personnes en situation de handicap et de vulnérabilité. Et pour cause : les conditions abusives du cahier des charges relatif à la demande de soutien du Fonds de cohésion sociale 2018 d'une part, et le non-versement des subventions de soutien des années antérieures ainsi que l'année 2018, d'autre part, a indiqué un mémorandum adressé dernièrement par l'Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental (UNAHM) à Bassima Hakkaoui, ministre de la Famille, de la Solidarité, de l'Egalité et du Développement Social.
- Commentant l’évolution de l’économie au niveau des échanges extérieurs, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a noté que le taux de couverture s’est amélioré de 0,8 point à 58,2%. Cette évolution est attribuée à la hausse notable des exportations qui a été portée, particulièrement, par la performance remarquable des exportations des secteurs de l’automobile et des phosphates et dérivés, selon les données statistiques rendues publiques par (DEPF), relevant du ministère de l’Economie et des Finances. Toutefois, les finances publiques ont dégagé un déficit budgétaire de 21,5 milliards de dirhams à fin mai 2018, résultant, essentiellement, de la hausse des dépenses ordinaires et de la reprise de l’investissement budgétaire, souligne la même source.
*Al Bayane. :
- Les centres de vacances pour enfants et ados foisonnent en cette période estivale. Une offre diversifiée qui vient soulager les parents en activité qui trouvent souvent des difficultés à gérer les vacances scolaires de leurs enfants. Les tarifs oscillent entre 700 dirhams la semaine à 1.800 dirhams selon l’organisme et l’offre. Des structures proposent des offres un peu sophistiquées comme des stages de perfectionnement dans différentes activités sportives ou encore des cours intensifiés en anglais et d’autres langues.
- Les levées brutes du Trésor se sont établies à 53 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin 2018, en baisse de 15,7% par rapport à la même période un an auparavant, a fait savoir, vendredi, la DEPF. Ces levées ont été réparties sur les maturités courtes (16,1), moyennes (70,4%) et longues (13,5%) après respectivement 23%, 64,4% et 12,6% un an auparavant, indique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de juillet 2018.
* Akhbar Alyaoum. :
- En plein débat sur les pensions de retraites des parlementaires, les pensions des citoyens marocains demeurent faibles, selon les données des rapports annuels d'activités de la CNSS pour 2017 qui ont été présentées lors d’une réunion. En effet, 66% des pensionnés de réversion couverts par l’AMO ont une pension comprise entre 500 et 1.000 DH. Seulement 1% perçoivent une pension supérieure ou égale à 3.000 DH. La CNSS signale que 52% des pensionnés (retraités et invalides) couverts par l’AMO perçoivent une pension entre 1.000 et 1.500 DH.
- L'Indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré au cours du mois de juin dernier une hausse de 0,2% par rapport au mois précédent, selon le HCP. Cette variation résulte de la hausse de 0,3% de l'indice des produits alimentaires et de 0,1% de l'indice des produits non alimentaires, explique le HCP dans une note relative à l'IPC du mois de juin 2018. Les hausses des produits alimentaires observées entre mai et juin 2018 concernent principalement les "poissons et fruits de mer" avec 4,4% et les "viandes" (+0,9%), fait savoir le HCP.
*Al Ahdath Al Maghribia. :
- L’Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental au Maroc (UNAHM) a mis en place un mémorandum composé de plusieurs revendications et recommandations pour la mise en œuvre de leurs dispositions qui s’étendent, dans un premier temps, jusqu’à fin juillet 2018. Parmi leurs revendications figurent le respect des dispositions constitutionnelles qui stipulent l’inclusion de la société civile dans l’élaboration, le suivi et l’évaluation des programmes et des politiques publiques. Dans ce mémorandum, l’Union revendique le droit des Marocains en situation de handicap d'accéder aux principaux services et de jouir de leurs droits politiques économiques, sociaux et culturels. Ce mémorandum vise à passer de la revendication des droits à l’application réelle et effective des lois en faveur des personnes en situation de handicap mental.
- Les projets culturels en cours de réalisation dans la province d'Al Hoceima visent à préserver et à valoriser le patrimoine en tant que pilier de développement socio-économique, affirmé dimanche le ministère de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj. "Ces projets s'inscrivent dans le cadre de la stratégie du ministère visant à préserver le patrimoine culturel, riche et diversifié, de la province d'Al Hoceima, et à le valoriser pour jouer son rôle de pilier de développement socio-économique global", a précisé Laaraj lors d'une visite de prospection à bon nombre de projets culturels d’une enveloppe budgétaire de 82 millions de dirhams (MDH), dont les travaux ont atteint un état d'avancement de 70%.
*Akhir Saa. :
- Les manifestations des cadres et fonctionnaires du secteur de la santé au Maroc s’intensifie jour après jour. Après les marches et les grèves répétitives organisées par les médecins du secteur privé et public, le ministre de la santé, Anas Doukkali, se trouve, de nouveau confronté à une nouvelle situation urgente. En effet, le mouvement des infirmiers et techniciens de la santé au Maroc a décidé d’observer mardi et mercredi une grève qui risque de paralyser le secteur de l’infirmerie, à l’exception des services d'urgences et de réanimation. Le mouvement a également décidé d’organiser un sit-in devant le ministère de la Santé le premier jour de la grève. Mohamed Zine, membre syndical, a indiqué que cette grève a été décidée en signe de protestation contre la situation "déplorable" du secteur de la santé au Maroc et la non satisfaction des revendications des infirmiers.
- Le réseau marocain de la coalition civile des jeunes a appelé à la suppression des pensions des retraites des parlementaires, considérant que le parlementaire est titulaire d’un mandat électoral. Le réseau a exprimé son regret de voir la classe politique ignorer la revendication populaire visant l'abolition de ces pensions, appelant les groupes parlementaires qui soutiennent le maintien de ces pensions à changer de position et se mettre en accord avec la majorité des Marocains, et ce, afin de ne pas creuser davantage le fossé entre l’institution législative et le citoyen.
*Al Alam.:
- L'administration des douanes et impôts indirects a indiqué dans un guide douanier destiné aux Marocains résidant à l'étranger que la conduite d'un véhicule admis temporairement ne peut être confiée à un résident au Maroc qu’en présence, parmi les passagers, de l’importateur titulaire de la déclaration d’admission temporaire. Un véhicule immatriculé à l’étranger, placé sous le régime de l’admission temporaire, peut être conduit au Maroc par le conjoint ou par un descendant (également résidents à l’étranger) du propriétaire ou de l’importateur, et ce, sous couvert d’une procuration en bonne et due forme.
- RAMED a contribué de 50% à l’accroissement de la couverture médicale obligatoire au Maroc, la portant, en 2017, à 53% de la population marocaine, contre seulement 33,7% en 2010, selon un rapport de l'Observatoire national de développement humain (ONDH). Cette perte d’effectivité du RAMED serait, en fait, due à l’augmentation des coûts indirects (transport, hébergement, accompagnement) liés aux situations d’attente vécues par des patients souvent peu informés sur les procédures des filières de soins, et aussi au niveau élevé des paiements directs, selon l’ONDH.
*Al Massae. :
- Le ministre de l'Economie et des finances Mohamed Boussaid a relevé une hausse continue des exportations (+11,4%), notamment dans les secteurs de l'aviation, l'automobile et les phosphates et dérivés. Boussaid, qui s’exprimait lors d'une réunion conjointe des deux commissions des finances du parlement, que les recettes touristiques (+15,5%) et les transferts des MRE (+8,5%), ont contribué à l’amélioration du taux de couverture du déficit de la balance commerciale avec 2,2 points. Jusqu'au juin 2018, une nette augmentation a été enregistrée au niveau des recettes fiscales (+785 MDH), suite au développement qu'a connue la taxe sur la valeur ajoutée (+2 MMDH), l'impôt sur le revenu (+1 MMDH), les droits de douane (+723 MDH) ce qui a permis d'atténuer l'impact de baisse de l'impôt sur les sociétés (-3,4 MMDH), a-t-il souligné.
- Les participants à une rencontre sur l’imposition du secteur agricole ont appelé à exonérer les petits et moyens agriculteurs de la TVA. Ils ont justifié cette revendication par la situation de cette catégorie d’agriculteurs dont les productions sont largement inférieures au coût exigé par ce genre d’activités économiques. Ils ont également souligné la nécessité d’annuler l’impôt appliqué aux engrais et à quelques engins agricoles car, expliquent-ils, l’effet de cet impôt n’est supporté que par le petit agriculteur et le consommateur.
*Bayane Alyaoum. :
- Le Royaume du Maroc et l’Union Européenne (UE) se sont entendus sur le contenu du futur accord de pêche durable et son protocole d’application. Les deux parties se sont ainsi mises d’accord sur les dispositions et améliorations apportées à ces textes afin d'en optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées, dans le respect des principes de gestion durable des ressources halieutiques et d’équité. Le Maroc et l’UE se félicitent de l’esprit constructif qui a prévalu lors de ces négociations, qui confirme l’attachement des deux parties au renforcement de leur partenariat dans deux secteurs stratégiques : l’agriculture et la pêche maritime, indique un communiqué conjoint.
- Quelque 108.000 éleveurs ont été enregistrés et 3,7 millions d’ovins et de caprins identifiés dans le cadre du plan d’action Aid Al Adha 1439, qui se décline en plusieurs volets se rapportant essentiellement à l’enregistrement, à l’échelle nationale, des unités d’engraissement des ovins et caprins destinés à l’abattage et à leur identification, a indiqué l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Toutes les "mesures de précaution qui s’imposent" ont été prises pour assurer le bon déroulement de l’Aid Al Adha conformément au plan d’actions mis en place par l’ONSSA.
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Bank Al-Maghrib dévoile les premiers chiffres des banques participatives, un an après leur lancement. Ces nouveaux acteurs financiers constituent un réseau de 82 agences réparti sur l’ensemble du territoire national. Au total 43.000 comptes bancaires ont été ouverts depuis le démarrage de ces banques. Ces dernières ont distribué à ce jour un encours de 2,2 milliards de dirhams, selon la Banque centrale. En 2017, le secteur des banques participatives a été dominé par la Mourabaha immobilière et mobilière (financement automobile et financement des équipements domestiques et professionnels).
- Les investisseurs turcs sont grandement intéressés par le Maroc eu égard à sa stabilité et à la main d’œuvre qualifiée dont dispose le Royaume, outre son positionnement stratégique et son ouverture sur le continent africain, a affirmé, vendredi à Rabat, l'ambassadeur de la Turquie au Maroc, Ethem Barkan Öz. Lors de ses entretiens à Rabat avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, Barkan Öz a mis en avant les grandes opportunités et perspectives prometteuses de coopération qui existent de part et d'autre et l'impératif de les explorer au service des intérêts des deux États.
*Rissalat Al Oumma. :
-Le service du Portail national de la participation citoyenne permettant d'adresser des pétitions au Chef du gouvernement a été lancé lundi en vue d'assurer la participation effective et directe des citoyens et des associations de la société civile dans l'élaboration, la mise en œuvre, l'exécution et l'évaluation des politiques publiques. Dans une allocution à l'occasion de la cérémonie de lancement de ce service, le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a indiqué que ce portail permet aux citoyens et à la société civile d'adresser des pétitions et d'assurer le suivi de leur traitement par voie électronique, ajoutant que le portail évoluera à l'avenir pour permettre les consultations publiques et la présentation de motions.
- Le Maroc est un acteur majeur en Afrique qui œuvre pour la paix et la stabilité du continent, a affirmé Killion Munyama, député au parlement polonais qui préside le groupe de députés amis de l'Afrique au sein de cette institution législative. Dans une déclaration donnée à l'occasion de la célébration de la Fête du Trône, qui marque le 19è anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Munyama a souligné que le Maroc s'affirme comme un acteur de premier plan en Afrique, mettant en valeur l’apport du Maroc et sa contribution à la paix et la stabilité africaine ainsi que les actions menées par le Royaume pour le développement du continent en développant un véritable modèle innovant de coopération Sud-Sud.