Voici les principaux titres développés par les quotidiens parus ce lundi.:
*Le Matin.:
- Un pas de plus dans la dématérialisation des procédures du commerce extérieur. L'intégration d'une plateforme de paiement multicanal au guichet unique PortNet interviendra au premier semestre 2018. Plus de 28.000 usagers, dont 20.100 importateurs et exportateurs, 900 transitaires, 16 banques et au moins 7 administrations sont concernés.
- Les graves violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf ont été dénoncées lors d’une rencontre, organisée, samedi à Paris, à l’initiative de la Fédération des Agences internationales pour le développement (AIDE Fédération). Les intervenants ont ainsi souligné que les populations des camps de Tindouf sont privées de leurs droits élémentaires, dont la libre circulation et la liberté d’expression, imputant la responsabilité de cette situation dramatique à l’Algérie qui abrite sur son sol ces camps, de même qu’elle assure la protection des tortionnaires du mouvement séparatiste du polisario.
*Aujourd'hui le Maroc.:
- En attendant l’approbation du deuxième plan national des autoroutes, dans le pipe depuis 2016, qui établira les nouveaux axes à réaliser d’ici 2030, certains projets semblent être trop urgents pour attendre l’achèvement du process législatif. C’est le cas notamment de l’autoroute Casa-Rabat qui connaît le trafic le plus dense de tout le réseau. Chez Autoroutes du Maroc (ADM), la solution est déjà prête. Il s’agira de construire une nouvelle autoroute en site propre plus à l’est de l’actuelle, c’est-à-dire plus éloignée du littoral. Selon des sources proches d’ADM, tout le dossier du projet est ficelé.
- La Cour constitutionnelle fait aujourd’hui face à la première grande épreuve depuis son installation en avril dernier. Ses services tournent à plein régime depuis quelques semaines pour être dans les délais concernant les recours déposés au lendemain des élections législatives d’octobre 2016. A cette époque, quelque 138 recours ont été déposés. Mais problème, il existe des craintes aujourd’hui que la Cour ne parvienne pas à traiter l’ensemble des requêtes déposées avant l’expiration du délai réglementaire. Car la loi organique fixe un délai précis pour statuer sur l’ensemble des recours.
*L’Economiste.:
- Umnia Bank et Bank Assafa sont pour l’instant les deux banques participatives les plus actives sur le marché. Elles sont, sans grande surprise, les premières à commercialiser la Mourabaha. Pour la banque, classique ou participative, le crédit immobilier est un produit d’appel et un moyen de garder le client longtemps. Cela explique en partie l’offensive de ces deux établissements. Le dispositif entourant la vente du crédit immobilier participatif est prêt depuis un moment.
- « L’évolution du régime de change permettra à la politique monétaire marocaine d’être plus indépendante et orientée vers les besoins de l’économie domestique, contribuant ainsi davantage à la stabilité de l’activité économique », a indiqué dans un entretien au journal, le chef de la mission du FMI pour le Maroc, Nicolas Blancher. Le Maroc peut entamer la flexibilité du dirham « en douceur ». Il s’agit d’une réforme de moyen terme qui servirait à doper sa compétitivité future, a-t-il estimé.
*L’Opinion.:
- Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a commis l’attaque de trop contre le Maroc sans aucun égard au principe de bon voisinage et à l’éthique diplomatique, en proférant, publiquement et solennellement, des accusations diffamatoires gravissimes portant gravement atteinte à la réputation du Maroc, de ses institutions et de ses organismes économiques et à la dignité de l’ensemble du peuple marocain.
- La Cour constitutionnelle a validé le règlement intérieur du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le jugeant conforme à la Constitution, à la loi organique relative au Conseil et à celle portant statut des magistrats. Dans son arrêt publié sur son site web, la Cour constitutionnelle affirme qu'il n’y a pas lieu de vérifier la constitutionnalité des articles du règlement intérieur du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, dont la conformité à la Constitution, aux deux lois organiques relatives au Conseil et portant Statut des magistrats a été déjà établie par la Cour.
*Libération.:
- Une délégation marocaine a pris part, vendredi au Rwanda aux travaux de la 2ème session du comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les migrations, les réfugiés et les personnes déplacées. Lors de cette session, la délégation marocaine est parvenue à avorter le complot et les manœuvres du Polisario qui présidait la commission spécialisée des questions de la migration, de l’asile et du déplacement des personnes avant le retour du Maroc à l’Union africaine. En effet, la pseudo-Rasd ambitionnait de rester membre de cette commission en briguant le poste de rapporteur de cette dernière.
- Sur les 23 secteurs représentés à la place boursière casablancaise, 18 d’entre eux ont clôturé le troisième trimestre 2017 en territoire positif, selon les analystes de Crédit du Maroc Capital (CDMC). Après un premier semestre globalement positif, la Bourse de Casablanca parvient à maintenir le cap, grâce aux performances affichées par un bon nombre de Blue-chips, relève la société de bourse dans son "Bilan trimestriel marché Actions T3 2017". Les analystes financiers ont noté, à ce propos, que quatre valeurs ont contribué, à elles-seules, à hauteur de +1,68% à la progression trimestrielle du Masi, qui affiche à fin septembre 2017 une hausse de +1,04% à 12.140,47 points.
*Al Bayane.:
- A la suite des déclarations gravissimes du ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, au sujet de la politique africaine du Royaume du Maroc, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie à Rabat a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI). Il lui a été signifié le caractère irresponsable, voire "enfantin", de ces déclarations, émanant de surcroit du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international, a indiqué un communiqué du MAECI.
- La reprise attendue du secteur de l’immobilier commence enfin à se faire sentir. Les derniers baromètres disponibles augurent en tout cas d’une évolution positive de l’activité. En effet, l’encours des crédits alloués au secteur s’est amélioré, en glissement annuel, de 3,7% à fin août 2017 pour se situer à plus de 255 milliards de DH. Cette progression découle de la bonne tenue des crédits accordés à l’habitat (+4,7%) et de ceux attribués à la promotion immobilière (+1,4%, après un retrait de 5,5% à fin août 2016).
*Rissalate Al Oumma.:
- Le ministère de l'Economie et des finances est en tête des départements qui gèrent le plus de comptes spéciaux. Parmi les 71 comptes prévus au titre de 2017, le département de Mohamed Boussaid gère 25 comptes spéciaux. Selon un rapport sur les comptes spéciaux de trésor, 14 comptes du ministère de l'Economie et des finances sont dédiés à des dépenses privées alors que le reste des comptes sont destinés aux activités à caractère international.
- Grâce à sa politique volontariste, le Maroc ne ménagera aucun effort pour soutenir les jeunes et les aider à mieux préparer leur intégration dans l’économie de l’avenir, a souligné samedi, à Essaouira, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, chargé de l’investissement, Othmane El Ferdaous. "A l’ère du numérique et de la digitalisation, le Maroc accorde un intérêt tout particulier aux jeunes, en veillant à leur bonne formation, afin de stimuler chez eux cet esprit d’innovation et de créativité, et à les encourager à l’entrepreneuriat afin de servir de véritables acteurs au sein de la société", a ajouté El Ferdaous, à l’occasion d’une table ronde sur "comment se préparer à l’économie de l’avenir", inscrite dans le cadre du 3è forum euro-méditerranéen des jeunes leaders (20 au 22 octobre).
*Akhbar Al Yaoum.:
- Le projet de loi de Finances 2018 accorde plus d'importance à l'enseignement, l'agriculture et le développement rural. L'enseignement recevra une enveloppe supplémentaire de 5 milliards de DH, pour atteindre 59 milliards de DH. Le budget de l'agriculture augmentera de 20% en vue de consolider le plan Maroc vert et le plan Halieutis.
- Selon un document annexé au projet de loi de Finances 2018, l'accès des femmes à la fonction publique a augmenté de 3 points au cours des trois dernières années. Le taux d'accès des femmes à la fonction publique en 2015 a atteint 35% contre 32% en 2014.
*Akhir Saâ.:
- Le wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Mhidia, a remis un rapport qualifié de "noir" au ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, concernant les événements ayant marqué vendredi la session du conseil de la ville de Rabat destinée à l'examen et l’adoption du budget. Des sources au sein du conseil de la ville ont estimé que les événements ont été prémédités dans une tentative de faire passer le budget.
- Les médecins dentistes ont estimé que l'étude publiée récemment par le Centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc relative au recours par certains médecins à des composants médicaux comprenant du mercure, "n'est pas précise". Les professionnels ont indiqué que ces composants sont utilisés par les faux praticiens et dans le secteur informel.
*Al Ittihad Al Ichtiraki.:
- Le Maroc a réussi, depuis 2002, à démanteler 174 cellules terroristes, dont 60 sont liées à la Syrie et à l'Irak, et à déjouer plus de 352 projets "destructeurs" visant à porter atteinte à la sécurité du Royaume, a souligné vendredi à Rabat, le Directeur du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), Abdelhak El Khayam. Intervenant lors d'un séminaire international organisé sous le thème "La propagation de l'extrémisme dans la région de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe OSCE et la stratégie adéquate pour l'empêchement de l'attraction et le recrutement des jeunes par les organisations terroristes : l'Approche marocaine", El Khayam a présenté des données sur les combattants marocains actifs dans plusieurs foyers de tension.
- Un total de 186 tonnes de produits impropres à la consommation ont été saisies et détruites au niveau national durant le mois de septembre dernier, a annoncé l'Office National de Sécurité Sanitaire de Produits Alimentaires (ONSSA). Il s'agit de 145 tonnes de viandes rouges et blanches, 15 tonnes de produits de la pêche, 03 tonnes du lait et dérivés et 23 tonnes de divers produits alimentaires, a précisé l’ONSSA.
*Assabah. :
- Les propos tenus par Ilyas El Omari, secrétaire général démissionnaire du PAM, devant les membres du Conseil national de son parti, dimanche à Skhirate, n'ont pas comporté de réponses claires et satisfaisantes sur sa démission. Dès sa prise de parole, un silence a enveloppé la salle, attendant des éclaircissements, mais c’était le flou qui avait régné. El Omari a affirmé que sa démission était politique et non réglementaire et qu’il continuerait à militer au sein du parti.
- Abdelouahed El Fassi, dirigeant istiqlalien, n’a pas pu contenir son amertume de ce qui s’est passé lors de l’élection des membres du comité exécutif, qui a écarté plusieurs militants et cadres. El Fassi, qui avait fondé le courant « Bila Hawada », a jugé que la manière avec laquelle le comité a été constitué n’était absolument pas saine, car elle a exclu des militants et des cadres du parti, dont des membres de son courant qui a contribué à réaliser la transition démocratique sans grosses pertes.
*Al Massae. :
- La justice a entamé son enquête sur des accusations de fraude dans un projet d’enseignement inauguré par SM le Roi dans le village Anfgou, de la commune rurale d'Anmezi, située dans la province de Midelt, selon des sources informées. Une plainte avait été portée contre un ancien délégué provincial du ministère de l’Education nationale. Le tribunal de première instance de Rabat a décidé de convoquer des responsables connus du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en plus d’élus et acteurs de la société civile de la région.
* Al Alam. :
- Le gouvernement El Otmani débutera demain un test des plus durs. Le ministre de l’Economie et des finances Mohamed Boussaid, présentera le projet de loi de finances 2018 devant le Parlement.
*Al Akhbar. :
- Alors que le gouvernement El Otmani s’apprête à augmenter les impôts sur certains produits de consommation, selon le projet de loi de finances pour 2018, le HCP affirmé que l’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de septembre 2017, une hausse de 0,8% par rapport au mois précédent. Cette augmentation est le résultat de la hausse de 1,5% de l’indice des produits alimentaires et de 0,4% de l’indice des produits non alimentaires.
- Le secteur bancaire marocain s’insurge contre les allégations graves et mensongères du ministre des Affaires étrangères d’Algérie, qui avait accusé les banques marocaines de « blanchir l’argent du hachisch ». Dans un communiqué, le Groupement professionnel des banques du Maroc a affirmé que ces déclarations « témoignent de l’ignorance totale et flagrante des règles de gouvernance et d’éthique qui régissent les activités des banques marocaines dans le monde », soulignant que « ces mêmes déclarations s’inscrivent totalement à contre-courant de l’évolution institutionnelle et économique qu’ont connu nos frères africains dans tous les domaines ».
*Bayane Al Yaoum. :
- Environ 58.955 fonctionnaires, soit 10% du total, vont être mis à la retraite entre 2017 et 2021. Près de 38.691 fonctionnaires, qui seraient mis à la retraite, relèvent du secteur de l’Education nationale, selon un rapport des ressources humaines accompagnant le projet de loi de finances pour 2018. Environ 5301 fonctionnaires appartiennent au secteur de la santé. Le département de l’économie et des finances lâcherait 1601, la justice 1605, l’Intérieur 4887 et les autres départements 6870 fonctionnaires.
*Al Ahdath Al Maghribia.:
- Le Médiateur du Royaume dresse un portrait peu flatteur des ministères et établissements publics. Le défenseur des droits des citoyens critique leur déficit de coopération, leur inertie face à l’urgence des réformes et plaide surtout pour le droit d’accès à l’information.
MAP.