Voici les principaux titres développés par les quotidiens parus jeudi:
*Le Matin.:
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi, au lancement des travaux d'aménagement de la promenade maritime de la Mosquée Hassan II de Casablanca, un projet qui changera complètement le visage de cette partie stratégique de la métropole, déjà engagée dans un plan de développement ambitieux. Ce projet structurant traduit l’intérêt particulier qu’accorde le Souverain au développement socio-économique, durable et cohérent de Casablanca, au renforcement de son attractivité touristique et à l’amélioration des conditions de vie de ses habitants, mais aussi la ferme volonté de SM. le Roi de conforter la place de cette ville en tant que locomotive du développement économique
- La CDT clame haut et fort son opposition à toute atteinte à la gratuité dans l’enseignement public et à l’option d’un partenariat public-privé dans le domaine de l’Éducation nationale. Cette position ferme de la part de cette centrale syndicale a été prise lors d’une réunion de son bureau exécutif, le 7 décembre, et annoncée hier lors d’une conférence de presse tenue au siège de la centrale à Casablanca. Lors de cette conférence, les membres du bureau exécutif ont également dénoncé les atteintes aux libertés syndicales dont sont victimes leurs adhérents. Pour toutes ces raisons, la centrale a décidé d’entreprendre une série d’actions pour dénoncer cette situation.
*Al Bayane.:
- Deux ONG africaines actives à Genève ont saisi, mercredi, trois agences des Nations unies sur l'expulsion massive de migrants subsahariens par les autorités algériennes, en déplorant "un retour tragique en arrière pour l’Afrique". "Ces expulsions sont une flagrante violation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et les instruments internationaux sur les droits des migrants", ont affirmé les organisations CIRAC et AIPD, dotées du statut consultatif auprès de l’ONU.
- Le blocage des tractations pour la formation du nouveau gouvernement a chamboulé tout le planning de l’institution parlementaire, plombée par l’attentisme depuis près de trois mois. Depuis l’ouverture de la session parlementaire, le 14 octobre dernier, le Parlement n’arrive toujours pas à se mettre au travail, retardant ainsi l’examen et l’adoption du projet de loi de Finances 2017. Le gouvernement sortant se réunit aujourd’hui pour débloquer la situation.
*L’Economiste.:
- Le projet de loi de Finances prévoit une nouvelle mesure sur les conditions de déductibilité de la taxe sur la valeur ajoutée appliquée aux cessions de biens immeubles d’investissement. Jusqu’ici, les contribuables étaient tenus de conserver ces biens pendant un délai de cinq ans. A défaut, ils devaient régulariser leur situation en reversant au Trésor un prorata à raison de 1/5 par an ou fraction d’année écoulée depuis la date d’acquisition. Le projet de loi de Finances, dont certaines mesures entreront en vigueur à partir de janvier 2017, prévoit de porter le délai de conservation à dix ans au lieu de cinq actuellement.
- Les ventes de ciment peinent toujours à décoller. Malgré des chiffres qui restent stables par rapport à l’année 2015, la consommation est symptomatique de la conjoncture actuelle: un secteur de l’immobilier toujours aussi morose, une baisse des mises en chantier, moins de marchés publics. Tous les professionnels sont unanimes: seules les reprises des chantiers et de la construction pourraient redynamiser la consommation de ciment et relancer le secteur.
*L’Opinion.:
- Le Maroc a réussi à s’imposer comme l’un des trois plus grands marchés africains de l’assurance à la faveur de sa stabilité politique, la taille et la diversité de son économie, sa classe moyenne florissante et ses régulations solides, estime le cabinet Schanz, Alms & Company. Le Maroc est l’un des trois marchés africains qui réalisent une forte croissance aux côtés du Nigeria et du Kenya, indique le cabinet dans son rapport annuel "African Pulse 2016", publié récemment.
- Des bureaux des étrangers chargés de recevoir les demandes de régularisation au titre de la deuxième phase d’intégration des migrants en situation irrégulière au Maroc, seront ouverts aujourd’hui au niveau de chaque province et préfecture du Royaume et mobiliseront les ressources humaines et logistiques appropriées nécessaires à la réussite de cette opération. Les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, et ce dans le cadre d’une approche participative, a souligné dans un communiqué la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, qui s’est réunie mercredi au siège du ministère de l’Intérieur.
*Libération.:
- Le calvaire de Maloma Morales de Matos se poursuit. A l’instar des milliers de Sahraouis, cette jeune fille est séquestrée contre sa volonté depuis presque un an dans les camps de Tindouf. Maloma Morales de Matos est âgée de 23 ans. Elle porte la nationalité espagnole. Ses parents adoptifs vivent en Espagne et ne cessent de réclamer son retour dans le pays Ibérique. L’organisation internationale des droits de l’Homme, Human Rights Watch a, dans un communiqué de presse, vilipendé le front polisario pour avoir violé les droits fondamentaux de l’Homme dont le plus important est la liberté de circulation.
- La délégation du ministère de la Santé de la province de Midelt a imputé la responsabilité du décès de jumeaux prématurés, nés samedi soir au centre de santé d’Imilchil, à leur père qui a refusé leur transfert par ambulance ou hélicoptère médicalisé à l’hôpital provincial de la ville, soulignant que le père avait signé auparavant un engagement assumant les conséquences de son acte. Le ministère de la Santé a indiqué que la mère A.H, née en 1984, était en bonne santé après l'accouchement, alors que les jumeaux ne se portaient pas bien en raison de leur poids qui ne dépassait pas 1,5 kg chacun.
*Al Ahdath Al Maghribia.:
- Le secteur touristique a connu un regain d’activité à Agadir en novembre dernier à la faveur d’une nette reprise de certains marchés traditionnels émetteurs, dont l’Allemagne et la France. Le nombre de touristes est ainsi passé à 69.345 contre 61.659 à la même période de l’année passée, en progression de 12,47 pc, selon les statistiques du Conseil régional du tourisme (CRT).
- Des dizaines de fonctionnaires ont participé à la marche nationale à Rabat contre la réforme des régimes de retraite. La marche intervient après une grève nationale décidée par la coordination nationale contre la réforme de la retraite.
*Al Alam. :
-L’alliance des professeurs istiqlaliens de l’enseignement supérieur a appelé les forces politiques à faire preuve d’un vrai esprit démocratique et à prendre une position constante et claire au sujet des alliances partisanes pour établir des choix politiques concrètes et complémentaires susceptibles de rassurer le citoyen et de lui redonner confiance dans le processus politique. Elle a estimé que le retard qu’a pris la formation du nouveau gouvernement et la prise de positions chancelantes par des partis politiques ne font qu’aggraver la situation, gaspiller le temps politique et bloquer les institutions et les chantiers.
*Akhbar Al Yaoum.:
- Le Parlement européen, réuni en séance plénière mercredi Strasbourg, a rejeté en bloc un amendement du rapport annuel 2015 de l'Union européenne (UE) sur les droits de l'homme hostile au Maroc. Cette nouvelle manœuvre, ourdie par un groupe d’eurodéputés, a été mise en échec à la faveur de la justesse de la cause nationale et d'une diplomatie officielle et parallèle dynamique et forte des atouts de stabilité, de confiance et de crédibilité dont jouit le Royaume.
*Al Ittihad Al Ichtiraki.:
- Lakhdar Ibrahimi, ancien chef de la diplomatie algérienne, a appelé à la réouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie. S’exprimant lors d’une conférence à l'académie de police à Alger, il a affirmé que l'ouverture des frontières est une priorité urgente, exprimant son inquiétude quant à l'absence d'une coopération maroco-algérienne, qui constitue la pierre angulaire de toute coopération maghrébine productive et efficiente.
- Le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) en Belgique a qualifié de "racisme d’Etat" l’expulsion des subsahariens par les autorités algériennes. "Expulser les africains. Je ne vois pas ce que cela pourrait être d’autre que du racisme d’État", a déclaré le directeur du MRAX, Vincent Cornil. "L’exploitation économique et l’oppression d’un groupe par une population majoritaire dans un contexte de domination", relève du racisme, a-t-il affirmé.
*Rissalate Al Oumma.:
- Le Délégué interministériel aux droits de l'Homme, Mahjoub El Hiba a indiqué dans un entretien au journal que l'engagement du Maroc dans la promotion des droits de l'Homme est un choix stratégique volontariste et irréversible, relevant que ce processus a débuté depuis les années 90 et a connu sa consécration avec l'adoption de la nouvelle Constitution en 2011. El Hiba a affirmé que la nouvelle politique migratoire du Maroc adoptée depuis 2013 est une politique humaniste, globale et pionnière au niveau régional.
- Le processus entamé par le Maroc pour l'intégration des migrants fait du Royaume "un modèle et un campus d'excellence en matière de migrations internationales", a indiqué le président de l'Organisation non gouvernementale "Horizons sans frontières" (HSF) et chercheur en migrations internationales, Boubacar Séye. "Sa Majesté le Roi Mohammed VI vient de donner une belle leçon de bonne gouvernance, dans ce contexte géopolitique très tendu et miné par la gestion scandaleuse du triptyque 'immigration-paix-sécurité'", a indiqué Séye, réagissant au lancement par le Maroc d’une seconde phase de régularisation des migrants en situation irrégulière dans le pays.
*Akhir Saâ.:
- Le Maroc en tant que coordonnateur du groupe africain au sein de l’OMC a présenté, lors d’une réunion du Conseil général de l’organisation récemment à Genève, les priorités des pays du continent dans le cadre des négociations commerciales et en préparation de la 11e Conférence ministérielle de l’OMC, prévue en décembre 2017 à Buenos Aires. L’ambassadeur représentant permanent du Royaume, Mohamed Auajjar, a rappelé à cette occasion la réunion à Addis Abeba des ministres africains du Commerce qui ont insisté sur l'industrialisation et l'intégration régionale pour conduire le processus de la transformation structurelle dans le continent. - Selon les résultats de l’enquête nationale réalisée par le HCP, la plupart des Marocains ne sont pas satisfaits de l'administration et 18,7 pc parmi eux réclament une réforme de l'administration et estiment que celle-ci figure parmi les chantiers urgents que les prochains gouvernements doivent entreprendre. La réforme de l'administration devance celle de l'enseignement (13,3 pc), malgré le recul du système éducatif et le débat qu'il suscite.
l Massae. :
-Environ 75% des entreprises marocaines estiment que leur chiffre d'affaires dans le marché africain passera à plus de 20% dans les 5 prochaines années, selon une étude effectuée par l’Association marocaine des exportateurs (Asmex) et le centre d’étude Bearing Point. L’étude qui a couvert 250 entreprises marocaines et françaises a montré que 56% des interviewés marocains considèrent que la stabilité politique et économique constitue un des plus importants piliers pour établir des projets et investir en Afrique, suivi du pouvoir d’achat, puis du volume des clients.
-Les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs, en l’occurrence le syndicat national de enseignement supérieur, le syndicat national de l’enseignement, la Fédération libre de l’enseignement et la Fédération nationale de l’enseignement, ont appelé à organiser des manifestations régionales dimanche prochain afin d’exprimer leur rejet total du "démantèlement de l’enseignement public" et des tentatives d’abolir la gratuité scolaire. Ils ont également appelé au soutien de ces marches de protestation.
*Assabah. :
-Les dirigeants du RNI ont appelé les citoyens à se faire inscrire sur les listes électorales. Aziz Akhannouch, président du RNI, a souligné dans ses meetings l’importance capitale de recruter les jeunes, les femmes et les personnes non affiliées aux partis politiques afin d’"insuffler un sang nouveau dans les veines du parti".
- Les créanciers institutionnels de La Samir ont appelé Mohamed Krimi, le syndic judiciaire chargé de la liquidation du raffineur, à dévoiler le sort des dettes estimées à 86 milliards de dirhams, capital des emprunts et intérêts, qui devraient être remboursées à la fin de 2015. Les créanciers envisagent avec inquiétude les suites du non recouvrement des dettes en cas de liquidation de la raffinerie.
*Bayane Al yaoum. :
- Le Maroc a condamné vigoureusement l’explosion terroriste "lâche" qui s’est produite, dimanche, dans le périmètre d’une cathédrale copte du Caire, faisant plusieurs victimes et blessés. "Le Royaume du Maroc exprime sa condamnation vigoureuse de cet acte terroriste criminel qui s’oppose à toutes les lois célestes et à toutes les valeurs humaines et morales", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
-Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, a souligné la nécessité de privilégier le dialogue et le débat au lieu des conflits. Intervenant lors d’un forum à Tanger, organisé par la Jeunesse socialiste, Benabdallah a indiqué que la situation des pays, notamment sud-Méditerranéens, fait que les rencontres des jeunes de ce genre deviennent plus difficile, appelant par ailleurs à s’ouvrir sur le continent africain.