(MAP), Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi:
*L'Economiste.:
- Réunis en séance plénière pour examiner le dernier rapport de la Cour des comptes, les députés ont été unanimes : la plupart des propositions de cette instance restent en stand-by. La plupart des interventions de la majorité et de l'opposition ont appelé à transférer à la justice, les dossiers des responsables impliqués dans les malversations pointées par la Cour des comptes. Pour le député PAM, Brahim Joumani, la Cour a mis à nu la faiblesse du gouvernement en matière de gouvernance du budget de 2016. Il a ouvertement accusé le gouvernement de "cacher la vérité et de pratiquer l'escroquerie politique". De leur côté, les députés du PJD ont critiqué certaines remarques de la Cour des comptes, notamment au sujet de l'endettement. Pour eux, ces fonds ont été destinés à l'investissement. Selon Abderrahmane Ablila, du groupe RNI-UC, le niveau de la dette a été exagéré par la Cour des comptes.
- La poussée des dégâts matériels ces dernières années oblige les compagnies à réduire la fréquence des sinistres ou à augmenter leurs prix pour redresser la rentabilité de la branche auto. A la souscription d'un contrat, les compagnies seront plus regardantes. La confrontation des bases de données permettrait d'avoir une vue globale du profil du client et de réduire le risque de fraude. Des mesures comme l'aide à l'établissement du constat et l'indemnisation rapide auraient été détournées de leur objectif, entraînant une augmentation des déclarations de sinistres. Le secteur réfléchit à la possibilité de réduire le nombre de dossiers d'indemnisation rapide à une fois par an. L'idée est de dissuader les récidivistes.
*Aujourd'hui le Maroc.:
- Le ministère de la Jeunesse et des Sports et l'ambassade de France au Maroc ont signé un accord de coopération visant à renforcer les compétences en langue française des enfants bénéficiaires des maisons de jeunes. L'accord vise à poursuivre et élargir, sur tout le territoire marocain, les programmes d'apprentissage de la langue française au sein des maisons de jeunes. La signature de cet accord de coopération intervient à l'issue de la cérémonie de remise des diplômes sanctionnant une formation de 100 heures, en faveur des enfants des maisons de jeunes souhaitant consolider leur compétences et perfectionner leur niveau en langue française.
- Entre 2009 et 2012, 43,1 milliards de DH ont été mobilisés par l'État afin de mettre en œuvre le programme d'urgence du ministère de l'Education nationale, fait savoir le rapport de la Cour des comptes, notant que les paiements effectifs n'ont été que de 25,1 milliards de DH, soit un taux de paiement de 58%. Ce taux est largement inférieur au taux d'exécution des budgets sectoriels constatés au niveau du budget général de l’État durant la période. Au final, les 25 milliards qui ont été dépensés n'ont pas servi à grand-chose vu les multiples dysfonctionnements dont pâtit le système éducatif. Sur un objectif de 1.164 établissements scolaires prévus par le programme, seulement 286 ont été créés, soit 24,6%. La couverture de l'ensemble des communes rurales par des collèges n'a pas été atteinte. Celle-ci est passée de 52,8% en 2008-2009 à seulement 66,5% en 2016-2017.
*Le Matin. :
- Bonne nouvelle pour Noor Atlas. Après la Banque européenne d'investissement (BEI), la banque publique allemande KfW confirme son appui à ce projet solaire photovoltaïque, porté par l’Office national de l'électricité et de l’eau potable (ONEE). «La coopération financière allemande, à travers la KfW, est l’un des bailleurs du projet solaire Noor Atlas qui est en cours de préparation. Notre engagement financier dans ce programme s’élève jusqu’à 130 millions d’euros sous forme d’un prêt bonifié», a déclaré au «Matin-Eco», Markus Faschina, directeur du Bureau de la KfW au Maroc.
- Bonne nouvelle pour Altus Strategies. L’explorateur minier britannique vient d’annoncer la découverte de nouveaux gisements de zinc, de cobalt et de cuivre au Maroc. La découverte a été effectuée dans le permis Takzim d’une superficie de 71,8 km2 . L’analyse des échantillons a révélé des teneurs importantes de 4,64% en zinc, 7,78% en cuivre et 0,15% en cobalt. Le permis Takzim comprend cinq blocs de licences situés dans le centre du Maroc, à environ 200 km au sud de Rabat, à 35 km au nord de Marrakech et à environ 6,5 km à l'est de l’historique mine de cuivre Bir Nhass.
*Libération. :
- Après les médecins des secteurs public et privé et les infirmiers, c’est au tour des sages-femmes de descendre dans la rue pour demander que l’ensemble de celles d’entre elles qui sont au chômage soient embauchées et refuser la politique de contractualisation. De ce fait, le torchon brûle entre le ministre de la Santé et les sages-femmes depuis l’annulation du concours d’accès en licence à la filière « sage-femme et assistante en matière médicale et sociale ». Selon les chiffres de la Coordination nationale des sages-femmes (CNSF), 2.200 sages-femmes sont au chômage alors que la totalité d’entre elles relevant du ministère de la Santé ne dépasse pas les 4.000, soit 4 sages-femmes pour 1.000 naissances alors que la norme internationale exige 6 sages-femmes pour 1.000 naissances.
- Selon une étude de terrain réalisée par le ministère de l'Éducation nationale sur le niveau d'insertion des lauréats des établissements de formation, 63% d'entre eux décrochent un emploi neuf mois après l'obtention du diplôme. Cette étude qui a concerné un échantillon de 20.000 élèves inscrits à la formation professionnelle a montré qu’au bout de trois ans, le taux d'insertion professionnelle atteint plus que 80%, a affirmé le secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi.
*L'Opinion.:
- Le Maroc conservera, avec l’Égypte, sa position de leader en Afrique pour attirer des investissements directs étrangers. Tanger, Casablanca et dans une moindre mesure Marrakech figurent parmi les 10 premières villes réceptrices de ces investissements dans le continent. C'est ce qui ressort du nouveau rapport de l'ONU- Habitat "L'état des villes africaines 2018, la géographie de l'investissement africain". Pour ce qui est des pays dotés de la plus forte présence de sociétés multinationales, le Maroc est à la 2ème position, suivi de l’Égypte et du Nigeria. Concernant les pays les plus importants en termes de volume d'IDE et de taux de croissance, le Maroc se positionne à la 3ème place.
- Le Maroc vient en cinquième position au niveau du continent africain dans le classement 2018 de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) basé sur l'indice du commerce électronique d’entreprise à consommateur (B2C). Le Maroc qui a ainsi gagné une place par rapport à l'an dernier dans le classement de la CNUCED, a également amélioré son positionnement au niveau mondial passant de la 85e à la 81e place sur 151 pays évalués. Les critères mesurés par l’indice renseignent notamment sur le nombre d’acheteurs en ligne, le niveau de sécurité des serveurs et la facilité de paiement et de livraison.
*Al Bayane.:
- La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée, Tendayi Achiume effectuera du 13 au 21 décembre une visite au Maroc, sur invitation du gouvernement marocain. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la coopération et de l'interaction permanente du Maroc avec le système des droits de l'Homme des Nations Unies, en particulier les procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme, indique le ministère d’État chargé des droits de l'Homme dans un communiqué.
- Les partenariats public-privé (PPP) en matière de mise en œuvre des programmes de logement social constituent une "expérience modèle" au Maroc, a affirmé le ministre de l'Aménagement du Territoire national, de l'Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Abdelahad Fassi Fihri. S’exprimant lors de la 5è conférence arabe sur l'habitat, Fassi Fihri a souligné que "les PPP représentent un levier pour la promotion du logement social et une locomotive du développement économique", expliquant que les partenariats public-privé offrent des facilités financières et procédurales de taille au profit des bénéficiaires des programmes de logement social.
*Akhbar Alyaoum. :
- Les produits contrefaits qui entrent au Maroc lui coûtent entre 6 et 12 milliards de DH, a indiqué le ministre de l'Industrie, de l’investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Intervenant devant les conseillers parlementaires, Elalamy a souligné l'importance du problème, précisant que le produit contrefait, provenant de l'étranger, constitue un obstacle à la croissance de l'économie nationale. Rappelant les initiatives prises par le passé qui ont échoué, le responsable gouvernemental a fait savoir que le gouvernement actuel s'est résolu à durcir le contrôle.
- D’une valeur cumulée de 37 milliards de dirhams, les investissements marocains en Afrique ont connu une forte croissance entre 2003 et 2017, selon une étude de la Direction des études et des prévisions financières, menée conjointement par l’Agence française de développement. Touchant principalement le secteur bancaire et des télécoms, ces investissements africains sont présents en Afrique de l'ouest avec une part de 55%, en Afrique du nord avec 25%, en Afrique centrale avec 15% et au sud de l'Afrique avec 5%.
*Al Ahdath Al Maghribia. :
- Après l'échec des négociations avec les pétroliers autour du plafonnement des bénéfices des compagnies de distribution de carburants, le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, s'apprête à fixer les prix du gasoil et de l'essence. Dans une déclaration au journal, Daoudi a souligné qu'en l'absence d'un arrangement avec les pétroliers, il a pris la décision de fixer les prix, conformément aux attributions qui lui sont dévolues en tant que ministre en charge des prix des marchés.
- Le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboune, a indiqué que le programme de privatisation s'inscrit dans le cadre de la revalorisation des biens de l'Etat, le financement de l'investissement public, le développement de la complémentarité avec le secteur privé et son implication dans la dynamique de la croissance économique, ainsi que la revitalisation du marché des capitaux à Casablanca. Présentant le projet de loi autorisant le transfert d'entreprises publiques au secteur privé, Benchaâboune a souligné que l’inscription de nouvelles entités sur la liste des entreprises devant faire l’objet de privatisation, bien qu'elle soit perçue comme un feu vert à leur cession, ne reflète aucunement une quelconque intention de les privatiser dans leur globalité, sachant qu'un tel processus implique des préparatifs et des procédures conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
*Al Alam. :
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu en audience au Palais Royal de Rabat le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. A cette occasion, Guterres a exprimé au Souverain sa gratitude s'agissant de l’organisation réussie, au Maroc, de la Conférence Intergouvernementale portant sur l’adoption du Pacte Mondial pour des Migrations Sures, Ordonnées et Régulières, marquée par l’adoption du «Pacte de Marrakech». Guterres a, en outre, relevé les acquis du Royaume en matière de droits de l’Homme et son rôle constructif en termes de coopération Sud-Sud et dans la mise en œuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable et les changements climatiques.
- L’adoption de l’accord agricole par la Commission du commerce international du Parlement européen a fait enrager le front séparatiste du polisario. Le Front a même poussé l’outrecuidance jusqu’à insinuer que la décision du Parlement européen pourrait avoir des incidences négatives sur la poursuite des pourparlers sur le Sahara initiés par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Horst Kohler. En adoptant cette position, les séparatistes tentent de s'extraire du processus onusien et fuir leurs obligations envers la communauté internationale, après les gifles successives flanquées au projet séparatiste dans les instances internationales.
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Royal Air Maroc (RAM) a réceptionné à Seattle (nord-ouest des États-Unis), son premier avion Boeing 787-9 Dreamliner, un nouvel appareil à la pointe de la technologie qui permettra à la compagnie aérienne marocaine d'élargir son offre de dessertes et de poursuivre son développement à l'international. Plus grand et doté d’un rayon d’action étendu, le nouveau B787-9 Dreamliner est le deuxième membre de cette famille d’avions très efficients à rejoindre la flotte de Royal Air Maroc. RAM dispose déjà de cinq appareils B787-8 Dreamliner, opérationnels au sein de sa flotte. La livraison de ce nouvel appareil s’inscrit dans le cadre d’une commande ferme de quatre nouveaux B787-9, qui porteront à neuf le nombre de Dreamliner de Royal Air Maroc, contribuant ainsi à accroître les marchés à haute croissance dans lesquels opère la compagnie nationale.
- La Chambre des représentants a approuvé à la majorité le projet de loi 91.18 modifiant et complétant la loi 39.89 autorisant le transfert d'entreprises publiques au secteur privé. Le projet a permis principalement l'inscription sur la liste des sociétés privatisables de la Société d'exploitation de la Centrale thermique de Tahaddart et de l'hôtel de la Mamounia, actifs respectivement dans les secteurs de l'énergie et de l'hôtellerie. Par ailleurs, cinq sociétés seront écartées de la liste des sociétés privatisables, à savoir le Complexe textile de Fès (COTEF), le Crédit immobilier et touristique (CIH), la société commerciale de charbon et bois (SocoCharbo), la Briquerie-tuilerie nord-africaine (BTNA) et la Société chérifienne des sels (SCS), en plus des hôtels Asmaa et Ibn Toumert.
*Al Massae. :
- Les magistrats de la Cour des comptes se seraient rendus au marché de gros de fruits et légumes de Casablanca, après la controverse provoquée par les anomalies constatés ces dernières années dans le marché, selon des sources du journal. Les magistrats devraient entendre le directeur du marché et certains agents sur les modalités adoptées pour fixer les prix des légumes et fruits qui accèdent au marché. La composition de la commission des prix, qui a soulevé des contestations entre les marchands, serait également au centre de l'audition de ces responsables.
- Mohamed Benchaâboune, ministre de l’Economie et des finances, a rompu le silence concernant des informations indiquant que les véhicules de l’Etat dévoreraient 15 milliards de dirhams par an. Benchaâboune, qui s’exprimait lors du débat sur le projet de loi de finances pour 2019, a affirmé que les dépenses se rapportant à l’achat et la location, et les frais relatifs à l’entretien, la sécurité et la consommation du carburant et des huiles ne dépassent pas 4 milliards de dirhams dans le budget 2019, faisant savoir que 3 milliards sont alloués à la sécurité, alors que le montant consacré aux autres départements est de près de 1 milliard de dirhams.
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- Le Maroc a occupé la troisième place dans les échanges commerciaux de la France avec les pays du monde arabe en 2017, selon des chiffres dévoilés à l'occasion du 3ème Forum économique France-Monde Arabe tenu récemment à Paris. Sur l’année 2017, la France a affiché 48,5 milliards d’euros d’échanges avec les pays arabes dont 27 milliards d’euros avec les pays de l’Afrique du Nord et 18 milliards d’euros dans les pays du Golfe, selon un document de la Chambre de Commerce Franco-arabe.
- Des étudiants de l’École nationale supérieure des mines de Rabat (ENSMR) se penchent sur un projet de construction d'une voiture propulsée à l'énergie solaire baptisée «Eleadora 2», la première du genre au Maroc. Ce véhicule constituera la voiture solaire la plus performante à l'échelle de l'Afrique du Nord et permettra au Maroc de concourir en 2019 au Bridge Stone World Solar Challenge en Australie, l'une des plus importantes courses internationales de voitures propulsées à l'énergie solaire, indique-t-on auprès de l’établissement. Le projet Eleadora 2 va voir le jour grâce à la confiance et au soutien de plusieurs partenaires de l’Ecole, notamment pour la mise au point du châssis et de la fibre de carbone pré-imprégné nécessaire pour la construction de la coque.
*Rissalat Al Oumma. :
- La Cour des comptes a indiqué dans un rapport sur l’évaluation du plan d’urgence du ministère de l’éducation nationale que malgré l’amélioration des indicateurs quantitatifs, les mesures entreprises n’ont pas produit l’impact souhaité sur l’amélioration des conditions de scolarité et la rétention des élèves. Les insuffisances de ces mesures sont liées à la défaillance de la planification, aux conditions d’hébergement et de restauration dans les internats et les cantines, à l’absence d’une stratégie intégrée en matière d’appui social ciblant les élèves issues des familles démunies, au système de ciblage des bénéficiaires, ainsi qu’à l’insuffisance des moyens alloués, explique ce rapport.