(MAP) - Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi: *Le Matin. :
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI a reçu, en audience au Palais Royal de Rabat, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. A cette occasion, Guterres a exprimé au Souverain sa gratitude s'agissant de l’organisation réussie, au Maroc, de la Conférence Intergouvernementale portant sur l’adoption du Pacte Mondial pour des Migrations Sures, Ordonnées et Régulières, marquée par l’adoption du «Pacte de Marrakech». Il a, en outre, relevé les acquis du Royaume en matière de droits de l’Homme et son rôle constructif en termes de coopération Sud-Sud et dans la mise en œuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable et les changements climatiques.
- Le projet de loi de Finances, examiné lors d'une séance plénière de la Chambre des conseillers, a suscité des divergences entre les groupes de la majorité qui ont salué un texte «ambitieux» et ceux de l'opposition qui y voient un budget «au service de la dette». Le groupe du PJD a dit apprécier le choix fait par l'exécutif en plaçant le volet social au rang des priorités sous forme de mesures «sans précédent», conformément à ses engagements dans le domaine social. Le groupe du PAM a qualifié le PLF 2019 d'une simple reproduction des projets précédents, considérant qu’il s’agit d’un projet au «service de la dette». Au volet des dépenses, le groupe a déploré qu'il y ait des «dépenses de fonctionnement injustifiées».
*Aujourd'hui le Maroc.:
- Le Maroc a occupé la troisième place dans les échanges commerciaux de la France avec les pays du monde arabe en 2017, selon des chiffres dévoilés à l'occasion du 3ème Forum économique France-Monde Arabe tenu récemment à Paris. Avec 14,1 pc de l’ensemble des exportations françaises, le Maroc occupe la troisième place. Sur l’année 2017, la France a affiché 48,5 milliards d’euros d’échanges avec les pays arabes dont 27 milliards d’euros avec les pays de l’Afrique du Nord et 18 milliards d’euros dans les pays du Golfe.
- Les ventes de voitures n'ont enregistré qu'une légère hausse de 3,58% à la fin du mois de novembre 2018 comparé à l'année précédente, selon les derniers chiffres de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM). 154.811 véhicules ont été écoulés contre 149.467 vendus une année auparavant. Du côté des voitures importées, 132.590 unités ont été vendues en 2018 (fin novembre) contre 127.760 immatriculations comptabilisées l'année précédente, soit une hausse de 3,78%. En ce qui concerne les voitures montées localement, les statistiques de l'Aivam font état de 22.221 véhicules vendus contre 21.707 voitures écoulées un an auparavant, enregistrant une croissance de 2,37%.
*L'Economiste.:
- Le gouvernement a décidé d'ouvrir un contingent à l'import de 6.404 tonnes de viande bovine américaine de catégorie dite "haute qualité". C'est une première brèche dans le mur douanier qui protège les producteurs locaux de viande. L'ouverture du contingent est soumise à une condition de taille : l'import est réservé à l'hôtellerie 4-5 étoiles et aux restaurants classés. Pour les viandes de qualité standard et les produits de base de viande, le contingent est fixé à 2.343 tonnes. Dans les deux cas, ces importations sont affranchies de droits de douane. Il s'agit d'une application des engagements de l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis.
- Le ministère de l'Economie et des Finances met les dernières touches à un mécanisme baptisé sous le nom générique de "financements innovants". Il s'agit de confier aux investisseurs institutionnels le financement de projets d'infrastructures. Le recours à ce modèle vise à trouver des ressources pour financer 27 milliards de DH de charges supplémentaires destinés à couvrir principalement les dépenses du volet social du PLF de 2019. Ainsi, des investisseurs institutionnels devront prendre en charge le financement de la liste de projets d'infrastructures à hauteur de 12,165 milliards de DH dès l'année prochaine. Cette liste prévoit entre autres la construction du port de Dakhla, la connexion du port de Nador West Med au réseau autoroutier et la construction du nouveau siège de la Direction générale de sécurité nationale.
*L'Opinion.:
- Le Maroc est parmi les pays qui seront confrontés à la rareté de l'eau à l'horizon 2020 à cause de la sécheresse et de la surexploitation des nappes phréatiques, ce qui lui couterait 6% du PIB, selon un rapport de la Banque mondiale. La société civile n'a pas cessé de tirer la sonnette d'alarme quant à la pénurie d'eau en déclarant que la part d'eau réservée pour chaque Marocain peut chuter de 700 mètres cubes par an, alors qu'elle était de 2500 en 1960. Le nouveau plan de l'eau, qui traite de toutes les problématiques concernant la gestion des ressources hydraulique, est érigé en priorité par le gouvernement. Le plan ambitionne de réaliser 167 projets hydrauliques, prévoit la mise en place de mesures législatives et réglementaires pour promouvoir la réutilisation contrôlée des eaux usées.
- Le Maroc partage désormais avec l'Afrique du Sud la première place en termes d'investissements étrangers directs en Afrique, selon un rapport du cabinet d'audit financier et de conseil, Ernst & Young, sur les investissements en Afrique en 2018. Le Maroc et l'Afrique du Sud ont attiré chacun 96 projets d'investissement étrangers en 2017. Le Maroc demeure une des destinations les plus attrayantes pour les investissements en Afrique, indique le rapport, citant parmi les points forts du Royaume, sa croissance économique "consistante" et son climat politique stable.
*Al Bayane.:
- Les ministres du PPS ont dignement accompli leur mission dans le gouvernement, réalisant des bilans globalement positifs, a indiqué le secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah. Intervenant lors d'une émission à la radio, Benabdallah a par ailleurs fait remarquer que l'évincement de certains ministres PPS de l'exécutif n'aurait été motivé que par leurs positions. Evoquant la mise en œuvre de la Constitution, Benabdallah a déclaré que le combat n'a pas été mené pour que la Constitution puisse être réellement appliquée dans toute son étendue.
- Adopté à une écrasante majorité par la commission du commerce international du parlement européen, l'accord agricole Maroc-Union européenne devrait atterrir au parlement marocain en janvier prochain. Les parlementaires marocains n'ont pas attendu l'aval des députés européens pour entamer le débat sur cet accord. Certains parlementaires avaient émis des réserves sur la contrepartie annuelle de l'accord, considérant que la contrepartie fixée ne reflète pas le bénéfice substantiel tiré par la flotte européenne. Ils s'accordent toutefois sur le fait que cet accord constitue en soi une grande avancée dans la mesure où il étend les préférences commerciales aux produits agricoles et de la pêche en provenance des provinces du sud.
*Libération. :
- Le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboune, a affirmé que le Maroc a développé un modèle de coopération intégré et multidimensionnel avec les pays africains. Il a relevé lors des entretiens qu'il a eus avec les ministres égyptiens de l'Economie et des Finances et du Commerce et de l'Industrie, que cette vision s’est traduite par la signature de plus de 1000 accords de coopération et par le renforcement des échanges commerciaux (les exportations ont été multipliées par 4 en 10 ans) et les investissements. "Le Royaume est aujourd’hui le 2ème investisseur africain sur le continent, 1er investisseur africain en Afrique de l’Ouest, avec pas moins de 3 milliards USD durant la période 2008-2017", a-t-il fait savoir.
- Un modèle de classes d'enseignement préscolaire a été inauguré au niveau de l'école primaire Bab Fès à Kénitra, en présence d'un parterre d'acteurs associatifs et pédagogiques. Le lancement de ce modèle intervient dans le cadre d'un partenariat tripartite entre l'Académie régionale d'éducation et de formation (AREF) de Rabat-Salé-Kénitra, l'Association Corps marocain pour l'enseignement préscolaire (CMEPS) et le Conseil de la région. A cette occasion, le président de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Abdessamad Sekkal, a indiqué que le Conseil régional, conscient de l'importance toute particulière du préscolaire, compte mettre en place environ 442 classes préscolaires dans le cadre de son plan de développement. Il a, à cet égard, précisé que "30 classes sont déjà opérationnelles et 102 sont en cours de lancement".
*Akhbar Alyaoum. :
- Le patronat a enfin compris l'importance de la formation dans le domaine des relations sociales et des conflits du travail. Il devrait lancer une session de formation sur la gestion des relations sociales le jeudi 13 décembre, qui sera assurée par l'Académie sociale de la CGEM. Le but de la formation est de promouvoir le dialogue social et le recours aux modes alternatifs de résolution des conflits et d’accompagner les entreprises sur ce volet. Intervenant dans un contexte de tension entre travailleurs et employeurs, la formation sera menée en coopération avec le Bureau international du Travail et la Confédération de l’industrie danoise.
- Le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, a annoncé avoir entamé la mise en œuvre de la procédure du plafonnement des marges bénéficiaires des carburants après que certaines entreprises ont refusé de réduire leurs prix à la suite de la chute des cours du pétrole sur les marchés internationaux. Dans une déclaration au journal, le ministre a souligné que son département a demandé l’avis du Conseil de la concurrence, qui permettra de classer le carburant parmi les produits réglementés.
*Al Ahdath Al Maghribia. :
- L'absentéisme des ministres lors des différentes séances de la Chambre des conseillers a provoqué de multiples controverses. Les conseillers parlementaire ont attaqué des membres du gouvernement en raison de leurs absences fréquentes à la deuxième Chambre. Les conseillers PAM ont estimé que l’absentéisme des ministres lors des débats à l'institution législative était "délibéré".
- Le gouvernement a interagi positivement, sérieusement et en toute objectivité avec les amendements apportés au projet de loi de finances (PLF 2019) par les groupes et groupements de la Chambre des conseillers, aussi bien ceux de la majorité que de l'opposition, a assuré le ministre de l'Économie et des Finances, Mohamed Benchaaboun. Intervenant devant les conseillers, Benchaaboun a relevé que sur un total de 219 amendements présentés, dont 217 au titre de la première partie du PLF, 156 ont été retirés (soit 72% du total) et trente-trois d'entre eux ont pu être finalement retenus.
*Al Alam. :
- La commission du commerce international du parlement européen a adopté à une écrasante majorité l'accord agricole entre le Maroc et l'Union européenne. Le vote de cette commission, qui statue sur les questions de fond, est l'ultime étape au niveau des commissions spécialisées du parlement européen avant l'adoption finale en session plénière qui devrait intervenir en janvier prochain. A Strasbourg, on estime que ce vote décisif, qui reflète la position des groupes politiques représentés au sein du parlement européen, intervient dans la suite des développements positifs récents qui ont vu le Maroc et l'UE renforcer la sécurité juridique de leurs accords commerciaux et consolider leur partenariat stratégique dans plusieurs domaines.
- Le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani a eu des entretiens avec le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, en marge de la Conférence intergouvernementale sur les migrations, qui a vu l'adoption formelle du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Les deux chefs de gouvernement ont examiné les questions inhérentes au phénomène de la migration et échangé leurs points de vue à ce sujet, qui retient l'attention du monde entier à l'occasion de la conférence de Marrakech. Ils ont convenu de la nécessité d’œuvrer ensemble pour le traitement à l'origine du phénomène migratoire, à travers le lancement d'une série de projets générateurs de revenus pour sédentariser les migrants dans leurs pays d'origine et leur garantir les conditions d'une vie décente, tout en insistant sur l'importance de la lutte contre les parties qui font des drames des migrants leur fonds de commerce.
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- La ville de Fès a connu le lancement d'une étude sur l'élaboration d'une cartographie des services publics de la région visant à faire le diagnostic des différents services administratifs fournis aux usagers au niveau des bureaux d'accueil ainsi qu'à prendre les mesures requises pour améliorer la qualité de ces services fournis aux citoyens. L'étude, qui sera réalisée par un bureau spécialisé, envisage d'établir une feuille de route pour réformer l'administration publique à travers l'amélioration des services d'accueil, la rationalisation des procédures administratives, le développement des services électroniques et la gestion des ressources humaines.
- Le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchâaboune, a indiqué que les amendements de portée sociale destinés principalement à préserver le pouvoir d'achat du citoyen concernent entre autres l'exonération de la TVA avec une remise sur les médicaments, dont le prix dépasse en vertu d'un texte réglementaire un montant de 588 DH hors taxe, et l’augmentation du montant des bons relatifs aux frais de nourriture délivrés par les employeurs à leurs employés. Intervenant devant les conseillers parlementaires, Benchaâboune a relevé que sur un total de 219 amendements présentés, dont 217 au titre de la première partie du PLF, 156 ont été retirés (soit 72% du total) et trente-trois d'entre eux ont pu être finalement retenus.
*Al Massae. :
- La Cour des comptes mène une nouvelle enquête sur les projets s'inscrivant dans le programme de développement "Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit". Dans un document envoyé aux présidents de communes et aux responsables dans la province d’Al Hoceima, obtenu par le journal, le premier président de la Cour des comptes, Driss Jettou, affirme que la Cour régionale des comptes de la région de Tanger-Al Hoceima-Tétouan effectue une mission thématique sur les projets dont l’exécution a pris du retard afin de mettre la lumière sur les causes à l’origine de la lenteur.
- Le Bureau politique du PPS a appelé à établir une évaluation objective, sérieuse et sereine de l’indépendance du ministère public. Dans un communiqué, le bureau politique du parti du Livre a souligné qu’il y a certaines affaires d’une importance majeure dont le traitement exige sérieux, responsabilité et volonté politique, soulignant la nécessité de parachever l’édification institutionnelle et prendre toutes les mesures et initiatives nécessaires pour garantir la mise en œuvre démocratique des dispositions positives inscrites dans la Constitution afin qu’elles soient perceptibles par tous.
*Bayane Alyaoum. :
- Abderrahim Atmoun, président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE, du côté marocain, a affirmé que l'adoption, lundi à Strasbourg, de l’accord agricole Maroc-UE par la commission du commerce international (INTA) du Parlement européen est une nouvelle étape dans le rapprochement entre les deux partenaires. «Ce vote vient apporter une valeur ajoutée à la qualité des relations avec le parlement européen», a affirmé Atmoune. Ce vote vient également consolider l’importance stratégique croissante du Maroc dans le partenariat euro-méditerranéen et le modèle de développement politique et économique démocratique qu'incarne le Royaume par rapport à d'autres pays notamment en Afrique du nord et dans le monde arabe.
- Le Maroc et l'Union africaine ont signé l'accord de siège de l'Observatoire africain des migrations, une proposition de SM le Roi Mohammed VI en qualité de leader de l'UA sur la question de la migration, entérinée par les chefs d'Etats africains. L'Observatoire africain des migrations, qui sera basé à Rabat et dont le travail est fondé sur le triptyque "comprendre, anticiper et agir", aura pour mission de collecter les informations et de développer leur échange ainsi que de faciliter la coordination entre les pays africains sur la question migratoire.
*Rissalat Al Oumma. :
- Mohamed Aujjar, ministre de la Justice, a dévoilé les mesures législatives et réglementaires prises par son département pour combattre le phénomène de la spoliation foncière. Aujjar, qui s’exprimait devant les représentants parlementaires, a affirmé que, dans le cadre des efforts visant à s’assurer de la véracité des documents et des actes conclus à l’étranger, le ministère de la Justice a reçu de la part de l’Agence nationale de la conservation foncière quelque 197 documents, dont 173 ont été traités.
- La Chambre des représentants a approuvé à la majorité le projet de loi 91.18 modifiant et complétant la loi 39.89 autorisant le transfert d'entreprises publiques au secteur privé. Ce projet de loi a permis principalement l'inscription sur la liste des sociétés privatisables de la Société d'exploitation de la Centrale thermique de Tahaddart et de l'hôtel de la Mamounia, actifs respectivement dans les secteurs de l'énergie et de l'hôtellerie. Cinq sociétés seront écartées de la liste des sociétés privatisables, à savoir le Complexe textile de Fès (COTEF), le Crédit immobilier et touristique (CIH), la société commerciale de charbon et bois (SocoCharbo), la Briquerie-tuilerie nord-africaine (BTNA) et la Société chérifienne des sels (SCS), en plus des hôtels Asmaa et Ibn Toumert.