Vendredi 19 Fevrier 2016

Monde. LéOCDE revoit ses prévisions de croissance à 3%

info bourse actualite marches financiers boursier analyse technique graphique

L'économie mondiale enregistrera une croissance de 3% cette année et de 3.3%en 2017, selon les dernières prévisions de l'OCDE, rendues publiques mercredi. 


Ce chiffre est inférieur à celui que l'on pourrait escompter en période de reprise pour les économies avancées, compte tenu du rythme de croissance que pourraient atteindre les économies émergentes en phase de convergence, explique l'Organisation, précisant que le taux de croissance s'établira à 2% cette année et à 2.2% en 2017 aux Etats-Unis, tandis qu'il devrait être de 2.1% en 2016 et de 2% l'année prochaine au Royaume-Uni. 

Le Canada devrait enregistrer une croissance de 1.4% cette année et de 2.2% en 2017, tandis que le produit intérieur brut (PIB) japonais devrait augmenter de 0.8% en 2016 et de 0.6% l'an prochain.

La croissance économique de la zone euro devrait s'établir à 1.4% en 2016 et à 1.7% l'année prochaine. Le taux de croissance de l'Allemagne devrait être de 1.3% cette année et de 1.7% en 2017, celui de la France de 1.2% en 2016 et de 1.5% l'année prochaine, et celui de l'Italie de 1% en 2016 et de 1.4% en 2017.


Risque sur les BRIC...
En Chine, où devrait se poursuivre le rééquilibrage de l'économie du secteur manufacturier vers les services, le PIB devrait augmenter de 6.5% cette année et de 6.2% en 2017. L'Inde conservera une croissance forte, qui devrait s'établir à 7.4% en 2016 et à 7.3% l'an prochain. Le Brésil est plongé en revanche dans une grave récession, et son économie devrait se contracter de 4% cette année et commencer seulement à sortir de cette récession l'année prochaine.

... Et sur la stabilité financière
Sur un autre registre, l'OCDE indique que les risques d'instabilité financière sont considérables, ainsi que l'ont montré les récentes baisses des cours des actions et des obligations observées à l'échelle mondiale, et la vulnérabilité grandissante de certaines économies émergentes exposées à des flux de capitaux volatils et aux effets d'un endettement interne élevé. Selon la même source, l'atonie de la demande se traduit par une inflation basse et une progression inadéquate des salaires et de l'emploi.

 

Articles qui pourraient vous intéresser

S'inscrire à la Newsletter Boursenews

* indicates required