Les prix du pétrole rebondissaient mercredi en cours d'échanges européens, tirées notamment par la baisse des réserves américaines selon les premières données et l'annonce d'une baisse des exportations saoudiennes.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre se négociait à 50,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 40 cents à 48,29 dollars.
"Le Brent a dépassé les 50 dollars le baril après les données de l'API (American Petroleum Institute), qui ont fait état d'une baisse de 10,23 millions de barils des réserves de brut, ce qui constituerait la plus forte baisse depuis septembre", a commenté un analyste.
Les réserves de brut auraient reculé de 3 millions de barils, celles d'essence de 1,8 million de barils et celles de produits distillés de 500.000 barils pour la semaine achevée le 21 juillet, selon plusieurs experts.
L'Arabie saoudite, plus grand exportateur mondial et figure de proue de l'accord qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres producteurs, dont la Russie, a affirmé lundi vouloir limiter ses exportations à 6,6 millions de barils par jour.
L'annonce a rassuré des investisseurs inquiets de voir le marché mondial toujours déséquilibré par d'importantes réserves mondiales malgré les efforts du cartel et de ses partenaires, qui n'ont par ailleurs pas approfondi leurs promesses de baisses de productions.