Un rapport d'Amundi, premier gestionnaire d'actifs européen, et de la Société financière internationale (IFC) relevant de la Banque mondiale, évalue à 40 milliards de dollars le total des obligations vertes émises sur les marchés émergents en 2020, dans un marché mondial évalué à 280 milliards de dollars.
Les opportunités d'investissement dans les marchés émergents pourraient générer plus de 10.000 milliards de dollars d'ici 2030 et créer plus de 200 millions d'emplois dans les secteurs verts, relèvent les auteurs du rapport, relayé par les médias de l’Hexagone.
En 2020, les trois quarts des obligations vertes émises par des pays émergents provenaient de la zone Asie de l'est et Pacifique, avec la Chine en première position, talonnée par le Chili, le Brésil et l'Indonésie.
Le géant asiatique est toujours “le plus grand émetteur”, malgré une baisse de ses émissions à 18 milliards de dollars l’an dernier en raison de la crise du Covid-19 et de la pression exercée par le gouvernement pour émettre des obligations liées à la pandémie, précise le rapport.
Hors Chine, les émissions d'obligations vertes des marchés émergents ont augmenté de 21% en 2020, une croissance plus rapide que celle du marché mondial (+17%).