Les prix du pétrole reculaient légèrement mardi en cours d'échanges européens, dans un volume d'échanges très faibles, après l'annonce de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre la Corée du Nord.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre se négociait à 53,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 11 cents par rapport à la clôture de lundi.
Le Brent se stabilisait depuis le début de la semaine, après avoir atteint son plus haut en quatre mois et demi à 54,87 dollars vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'octobre perdait 23 cents à 47,84 dollars.
"L'Opep et ses partenaires se tiennent à leurs baisses de production, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a reculé, les réserves mondiales de brut ont baissé, la production américaine a chuté de 700.000 barils par jour à court terme", a expliqué un analyste.
Alors que les objectifs de production qui engagent les pays de l'Opep jusqu'à mars 2018 n'ont pas été atteint par tous les participants en juillet, le cartel s'est associé à d'autres producteurs, dont la Russie, pour limiter l'offre mondiale et rééquilibrer le marché.
Du côté des Etats-Unis, "Si la tempête Harvey avait fait grimper le prix du brut en immobilisant les raffineries, on ne peut pas dire la même chose d'Irma, qui est passé sur la Floride et la Géorgie en coupant l'électricité de 7 millions de foyers", ont noté des experts.