Les cours du pétrole s'orientaient à la baisse jeudi en fin d'échanges européens, le risque de perturbation de la production irakienne ne convainquant pas des marchés inquiets de la hausse des réserves de certains types de pétrole aux Etats-Unis.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 57,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 89 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de novembre cédait 57 cents à 51,47 dollars.
Les cours de l'or noir cédaient du terrain alors même que Mohammed Barkindo, secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a affirmé que le rééquilibrage du marché avait accéléré et confirmé que le cartel étudiait un prolongement de son accord de limitation de la production jusqu'à fin 2018.
L'accord qui lie le cartel et d'autres producteurs dont la Russie est actuellement prévu pour tenir jusqu'à fin mars 2018, mais un éventuel prolongement sera décidé lors de la prochaine réunion officielle de l'Organisation, fin novembre à Vienne.
Pour Robert Yawger de Mizuho, le repli des cours "est sans doute une réaction en décalé aux chiffres diffusés mercredi par le département américain de l'Energie montrant notamment une augmentation des stocks de produits distillés pour la première fois depuis août".
Certes le passage de l'ouragan Nate début octobre a perturbé les activités des infrastructures pétrolières, mais "le fait que les réserves de produits distillés aient augmenté alors même que les raffineries ont ralenti leur cadence de 4% pose des questions", a-t-il expliqué.