Selon le quotidien Assabah, le gouvernement a préparé un arrêté visant à appliquer un contrôle en amont, financier et administratif, sur les deux Chambres du Parlement. Une décision qui risque de provoquer un débat constitutionnel sur l'ingérence du pouvoir exécutif dans le pouvoir législatif en matière de gestion du travail des fonctionnaires, de la tenue des conférences, des journées d'études et de l'exercice de la diplomatie parlementaire proactive. Le gouvernement a donné le feu vert au trésorier général du Royaume, Noureddine Bensouda, pour effectuer le contrôle en amont au lieu du contrôle en aval en vigueur auparavant, indiquent des sources du journal, estimant que cette action nuirait à l'indépendance du pouvoir législatif.