Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, lundi, la quatrième revue du programme économique et financier 2015-2018 du Sénégal, appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), indique le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
"Ce programme, sans assistance financière de la part du FMI, vise à aider le pays à mettre en œuvre une politique économique et des réformes structurelles", rappelle le ministère dans un communiqué relayé par la presse locale.
L’objectif vise à "atteindre une croissance robuste tout en préservant la stabilité macroéconomique en rapport avec les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA)", précise la même source.
Selon le ministre de l’Economie, Amadou Ba, cité dans le communiqué, l’approbation du nouveau programme triennal par le Conseil d’administration du FMI prouve "la confiance que la communauté internationale accorde à notre pays et illustre le soutien franc des partenaires techniques et financiers à la nouvelle stratégie de développement économique et sociale, le Plan Sénégal Emergent".
Il souligne que "les administrateurs ont félicité les autorités pour le maintien de la bonne performance macroéconomique", citant à cet effet "un taux élevé de croissance supérieur à 6,5% au cours des deux dernières années, une inflation faible et un déficit budgétaire en constante baisse (4,2% du PIB en 2016)".
De même, signale-t-il, "ils ont accueilli favorablement les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes prévues par le programme, notamment les efforts d’assainissement budgétaire et l’engagement des autorités à remplir le critère de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de 3% du PIB avant la date butoir de 2019".
Le ministre a assuré, également, que "le gouvernement continue la mise en place des infrastructures de haute qualité et l’amélioration de l’environnement des affaires, grâce notamment à la réduction du coût de l’électricité, la promotion de la bonne gouvernance, le soutien aux petites et moyennes entreprises, ainsi que l’approfondissement des réformes judiciaires et foncières".