La note souveraine sud-africaine est menacée de nouvelles dégradations en raison de la lenteur de la croissance et l’affaiblissement continu de la confiance des investisseurs, a indiqué la corporation publique d’investissement (PIC, gouvernementale).
«De nouvelles dégradations de la note sud-africaine par les agences internationales sont très probables au regard de la lenteur de la croissance et l’affaiblissement de la confiance des investisseurs», a dit la corporation.
Les principales agences de notation avaient dégradé la note souveraine sud-africaine suite à un remaniement ministériel très controversé initié par le président Jacob Zuma en mars dernier.
La mesure avait suscité les inquiétudes des investisseurs, accentuant le climat d’incertitude qui prévaut dans le pays en raison des scandales politico-financiers dans lesquels le président Zuma s’est embourbé depuis son arrivée au pouvoir en 2008.
La PIC, qui gère un portfolio d’investissements de plus de 2 trillions de rands, a relevé que l’Afrique du Sud risque d’être exclue de l’indice mondial des obligations gouvernementales en cas de dégradation de sa note souveraine au niveau spéculatif par toutes les agences de notation.
Jusqu'à présente seule Fitch a abaissé la note sud-africaine au niveau spéculatif. Standard & Poor’s et Moody’s maintiennent la note sud-africaine à un cran au-dessus de ce niveau hautement périlleux pour les perspectives d’investissement dans ce pays présenté comme le plus industrialisé du continent africain.