(Reuters) - Le propriétaire chinois de Volvo Cars pourrait repousser le projet d’introduction en Bourse (IPO) du constructeur automobile suédois, en raison d’interrogations sur son niveau de valorisation sur fond de tensions commerciales entre les Etats-Unis, la Chine et l’Europe, rapporte lundi le Financial Times dans son édition en ligne.
Zhejiang Geely, qui a racheté Volvo Cars en 2010, pensait avoir réuni les conditions d’une mise sur le marché de sa filiale d’ici la fin de l’année sur la base d’une valorisation de 30 milliards de dollars (25,9 milliards d’euros), écrit le quotidien britannique.
Mais le groupe redoute à présent que les investisseurs pressentis, essentiellement des fonds de pension suédois, soient confrontés à un recul du titre après l’opération, poursuit le FT.
“Il est important de disposer d’une marge de manoeuvre de sorte que nous puissions regarder les investisseurs dans les yeux un an après l’introduction en Bourse”, a déclaré Hakan Samuelsson, directeur général de Volvo Cars, au Financial Times.
“C’est toujours une possibilité, une possibilité très réaliste, mais cela n’arrivera pas immédiatement”, a-t-il ajouté. “Le calendrier doit être optimal.”
Hakan Samuelsson, toujours cité par FT, estime que “les conditions actuelles ne sont pas optimales pour donner un certain avantage aux investisseurs”.
Selon lui, Volvo a également besoin de “conditions de marché stables” pour entrer en Bourse.
Comme la plupart des constructeurs automobiles, Volvo est exposé à des risques liées à une escalade des tensions commerciales, les Etats-Unis menaçant d’imposer de nouveaux droits de douane sur les importations de véhicules.
NOTE: Ces informations n’ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.