SAN FRANCISCO (Reuters) - Les sociétés composant l’indice S&P-500 ont restitué un montant record de 1.000 milliards de dollars (près de 860 millions d’euros) aux actionnaires sur une période d’un an, la récente réforme fiscale ayant dopé les versements de dividendes et autres rachats de titres.
Sur une période de 12 mois close au 31 mars, ces sociétés ont versé 428 milliards de dollars de dividendes et ont racheté pour 573 milliards de dollars d’actions, suivant Howard Silverblatt, analyste de S&P Dow Jones Indices.
Sur la période comparable close au 31 mars 2017, ces opérations avaient représenté 939 milliards de dollars.
Les bénéfices par action des sociétés du S&P-500 ont augmenté de 26% au premier trimestre 2018, grâce au Tax Cuts and Jobs Act adopté par les parlementaires républicains en décembre.
Apple a racheté l’équivalent de 23,5 milliards de dollars d’actions sur la période janvier-mars et a aussi relevé au début du mois son programme de retour aux actionnaires de 100 milliards de dollars.
Les entreprises ont également tiré parti de la manne fiscale pour investir plus.
L’investissement productif a totalisé au moins 159 milliards de dollars au premier trimestre 2018, en hausse de plus de 21% par rapport à la période comparable de 2017, selon S&P Dow Jones Indices.
La réforme fiscale a notamment abaissé de 35% à 21% le taux de l’impôt sur les sociétés et imposé un impôt unique sur les bénéfices engrangés à l’étranger.