Rabat, 03/12/2018 (MAP)- La Commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers a adopté à la majorité, dimanche soir, la première partie du projet de loi de finances (PLF) 2019, après y avoir apporté une série d'amendements.
Le projet prévoit de réaliser un taux de croissance économique de 3,2%, de contenir l'inflation à moins de 2%, et de préserver la stabilité financière en limitant le déficit à 3,3%.
Au cours des discussions qui ont eu lieu au sein de la commission, le ministre de l’Économie et des finances Mohamed Benchaâboun a souligné que le gouvernement veillera à améliorer les délais pour ce qui est des engagements financiers de certains établissements et entreprises relevant de l’État, particulièrement ceux confrontés à des difficultés financières, réitérant la détermination de l'exécutif à aller de l'avant dans ce sens.
Le président de la Commission Rahhal Mekkaoui, a de son côté indiqué qu'il a été procédé à l'examen de 220 amendements proposés par les groupes et groupements parlementaires, un fait qui reflète selon lui "la richesse du débat autour du projet de loi de finances". Les échanges qui ont lieu au sein de la Commission révèlent l'interaction de la Chambre avec les questions soulevées au sujet de ce texte, relevant que l'accent est mis en partie sur le Code des douanes et des impôts.
Le gouvernement s'attend, dans le cadre du PLF 2019, à une récolte céréalière de 70 millions de quintaux et à un prix moyen de gaz butane de 560 dollars/tonne, avec des charges estimées à près de 443 milliards de DH, des dépenses de fonctionnement à plus de 204 MMDH et des dépenses d'investissement de 195 MMDH.