Les contrats à terme signalent une baisse de 1,43% pour le Dax à Francfort, de 0,58% pour le FTSE à Londres et de 1,57% pour l'EuroStoxx 50. De premières indications disponibles donnent par ailleurs le CAC 40 parisien en baisse de 1,57%.
Les Etats-Unis ont de nouveau averti au cours du week-end qu'une invasion de l'Ukraine par la Russie pouvait commencer à tout moment.
Le président américain Joe Biden s'est entretenu samedi avec son homologue russe Vladimir Poutine et l'a prévenu qu'une invasion de l'Ukraine entraînerait des sanctions économiques sévères et rapides des Etats-Unis.
L'échange entre les deux hommes, le troisième depuis le mois de décembre, s'est tenu alors que Moscou a entamé des manoeuvres militaires de grande ampleur en Biélorussie, à la frontière Nord de l'Ukraine, et en mer Noire, sur son flanc Est.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, se rend lundi en Ukraine pour rencontrer le président Volodimir Zelenski afin d'exprimer la solidarité de Berlin avec Kiev et d'aider à éviter une guerre en Europe. Il se rendra ensuite mardi à Moscou pour s'y entretenir avec Vladimir Poutine.
Au-delà de ces tensions géopolitiques, les investisseurs s'inquiètent d'un resserrement plus rapide et plus marqué que prévu de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) après les chiffres d'inflation aux Etats-Unis qui ont montré une hausse de 7,5% sur un an janvier, du jamais vu depuis février 1982.
La perspective d'une réunion à huis clos du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) ce lundi (16h30 GMT) a alimenté les spéculations sur une hausse de taux en urgence - en dehors du calendrier des réunions prévues du FOMC - même si l'évènement semble habituel.
La présidente de l'antenne de San Francisco Mary Daly a tenté d'apaiser les craintes en affirmant dimanche dans une interview qu'une politique monétaire "trop abrupte et agressive" serait contre-productive.
Avec Reuters.