Les dirigeants marocains anticipent un ralentissement de l’économie mondiale et nationale mais restent confiants dans la capacité de leur entreprise à y faire face.
Malgré un contexte de crises récurrentes et une économie mondiale confrontée à l’inflation, les dirigeant(e)s marocain(e)s gardent le cap et restent confiant(e)s quant aux perspectives de croissance de leurs entreprises. C’est ce que révèle l’édition Maroc de la 26ème CEO Survey menée par PwC auprès de 4400 dirigeants dont près de 50 CEO au Maroc.
Certes, il s’agit d’un optimisme prudent qui engage les dirigeant(e)s au Maroc à continuer à renforcer leur résilience tout en transformant leur entreprise : Adoption de nouvelles technologies, investissements pour renforcer la résilience opérationnelle, optimisation des coûts, atténuation des risques de changement climatique…
Toutefois, les dirigeants interrogés dans le cadre de cette étude ont une vision pessimiste des perspectives de l'économie mondiale : 80 % des dirigeant(e)s marocain(e)s (v/s 73% au niveau mondial) s'attendent à une baisse de la croissance mondiale au cours des 12 prochains mois.
Que ce soit au Maroc ou à l’échelle mondiale, les dirigeant(e)s doivent composer avec de nombreux risques qui viennent bouleverser leurs perspectives de croissance. L’inflation, la volatilité macroéconomique et les conflits géopolitiques sont en tête des préoccupations des dirigeants.
En dépit d’un très faible niveau de confiance dans la conjoncture économique mondiale (20%) et nationale (29%), les dirigeant(e)s marocain(e)s se montrent plus confiants en termes de perspectives de croissance de leur entreprise (73% sont relativement confiants ou très confiants.
Reda Loumany Managing Territory Partner de PwC au Maroc souligne en effet : « Les crises récurrentes sont aujourd’hui saisies par nos dirigeant(e)s comme des accélérateurs de changement et de transformation de leur entreprise. De même que les facteurs plus structurels, notamment le changement climatique, sont à appréhender dans une approche plus globale de développement durable et représentent autant un défi que des opportunités de croissance pour notre économie nationale. Tout cela s’intègre parfaitement avec les réformes entreprises dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement du Royaume ».