Régime de change, LPL et finance participative : Jouahri fait le point
Libéralisation du régime de change, LPL, finance participative, Jouahri a fait le point hier, à l'occasion de la tenue du deuxième Conseil de BAM en 2016.
Libéralisation du régime de change : une feuille de route en Juillet Interrogé sur les conclusions de la visite des experts du FMI, en mai dernier, afin de préparer le passage à un régime de change plus flexible, A. Jouahri a livré quelques détails sur les chantiers qui sont actuellement menés. «Nous travaillons avec le FMI à la fois sur le régime de change et sur le ciblage de l’inflation», affirme-t-il, car l’un ne peut se faire sans l’autre. «En septembre nous serons en mesure de définir à quel niveau et à quel horizon nous allons fixer le ciblage pour arriver à une mise en œuvre opérationnelle en début d’année prochaine», indique le Wali. Concernant le passage à un régime de change plus flexible, BAM a travaillé sur plusieurs axes avec le FMI. La première étape à mettre en place est la définition des marges de fluctuations, ensuite il y aura un travail de préparation à faire avec tous les opérateurs, privés ou publics, ainsi qu’un travail sur les textes législatifs. «Nous sommes en train de préparer une feuille de route couvrant tous ces aspects pour les 6 prochains mois. Lors du point presse de décembre on aura des choses plus concrètes à annoncer», fait savoir le gouverneur.
LPL : 2 ans de plus et 3,5 milliards de dollars Le Wali de Bank Al-Maghrib confirme la reconduction de la Ligne de précaution et de liquidités. «Le Conseil du FMI a voté en mai à la quasi unanimité l’éligibilité du Maroc à une nouvelle LPL pour les deux prochaines années. Le ministre des Finances et moi-même sommes sur le point signer ensemble la lettre au FMI au titre de la LPL», nous apprend le Wali. Le montant de la prochaine LPL est de 3,5 milliards de dollars. Pour Jouahri, la LPL a une double utilité : d’une part elle est regardé par les agences de notations qui voient d’un bon œil l’éligibilité du Maroc à la LPL, et d’autre part elle permet aux entreprises publiques qui sollicitent le marché international de bénéficier de conditions de financement intéressantes.
Finance participative : Jouahri promet de faire le point le 30 juin
Pour éteindre la polémique autour du retard des agréments des banques participatives, le Wali de BAM a indiqué qu'une conférence de presse sera organisée le 30 juin prochain pour tout expliquer sur ce dossier. Jouhari promet de détailler, lors de ce point presse, les avancements réalisés dans ce dossier et les évolutions réglementaires attendues et leur avancement. Rendez-vous le 30 juin...