"Le programme Intelaka est suivi de près, pratiquement sur une base mensuelle par le Comité monétaire et financier que je préside personnellement", a indiqué M. Jouahri, lors d’un point de presse tenu à l'issue de la première réunion du Conseil de BAM pour l’année 2024.
Le Wali a également fait savoir qu'en dépit des milliers de bénéficiaires qui ont pu profiter de ce programme, le taux de rejet reste élevé, atteignant 40%. Il a, dans ce sens, souligné l’importance des mesures d'accompagnement mises en place au profit des bénéficiaires, précisant que le budget a été doublé afin d'assurer que cet accompagnement se déroule dans les meilleures conditions possibles et pour éviter les éventuelles difficultés rencontrées par porteurs de projets. M. Jouahri a aussi noté qu'un projet de rapport élaboré par la Cour des comptes sur le programme Intelaka est actuellement en phase de discussion. Une fois finalisé, ce rapport sera rendu accessible aux parties prenantes.
Évoquant les créances en souffrance, le Wali a relevé l'importance cruciale de ce dossier, rappelant qu'une réunion récente s'est tenue à ce sujet, rassemblant toutes les parties prenantes, y compris le système bancaire, les sociétés de financement et les ministères concernés.
"Nous avons pris en compte les remarques émises par chacun afin de parvenir à une finalisation progressive du dossier", a-t-il dit.
Le Conseil de BAM a décidé de maintenir inchangé le taux directeur à 3%, tout en continuant de suivre de près l'évolution de la conjoncture économique et de l'inflation.
Il a jugé que le niveau actuel de 3% du taux directeur reste approprié pour renforcer l'ancrage des anticipations d'inflation et soutenir son retour à des niveaux en ligne avec l'objectif de stabilité des prix.