EMISSION DU 02/21 - par bourse news

OPCI : Les circulaires de l'AMMC attendues pour le premier trimestre 2018

 

Le marché était dans l'attente, depuis plusieurs mois, de la publication par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) des circulaires relatives aux OPCI, qui permettront finalement à cette industrie  naissante de voir le jour. Cette dernière semble accélérer la cadence pour faire aboutir ce projet. En effet, les circulaires devraient être fin prête d'ici la fin du premier trimestre.  

 

Pas plus tard qu’hier, nous avions tenu une réunion avec l’AMMC. Et, ils ont une forte volonté de faire aboutir le projet incessamment.”, nous informe Noreddine Tahiri, Directeur Général de Ajarinvest, qui intervenait ce matin à la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) au sujet des OPCI.  Et de poursuivre : “C’est un véhicule d’investissement très réglementé et qui a nécessité beaucoup de temps et d’expertise, ce qui justifie un peu ce retard.”  

Dès lors, les opérateurs du marché pourront faire leurs demandes d’agréments. Le directeur de Ajarinvest ne cache pas son souhait d’arriver en premier sur ce marché.  “Nous, AjarInvest, souhaitons être parmi les premiers à obtenir l'agrément” fait-il savoir.  

Le démarrage effectif de ce véhicule d’investissement dépend également d’un certain nombre d’arrêtés et de projets de décrets qui concernant notamment la composition de la commission consultative chargée des évaluateurs. Selon nos informations, cette commission chargée de contrôler les évaluateurs indépendants des biens des OPCI sera composée de Bank Al-Maghrib, l'AMMC, l'ACAPS et le ministère des Finances. 

Ces évaluateurs (agissant séparément et liés à la société de gestion pour quatre ans, renouvelable une fois) doivent, au moins une fois par semestre, procéder à l’expertise pour donner une valeur marché aux immeubles et droits réels immobiliers détenus par un OPCI. C’est sur la base de ce prix que la valeur liquidative des OPCI est calculée. 

Par ailleurs, le champ d’action de ces OPCI est élargi sur l’immobilier résidentiel puisque la loi ne l’interdit pas, selon Tahiri. "La loi n’interdit pas l’immobilier résidentiel. Personnellement, je ne le conseille pas car le risque est élevé. Nous avons rencontré des experts français qui nous ont dit de rester à l’écart du résidentiel” explique-t-il. 

Les hôtels bénéficieront de leur part de quelques montages spécifiques, pour qu'ils puissent intégrer le champ d’action de ces organismes de placement. 

D'un autre côté, l'actif des OPCI peut comporter des certificats de Sukuk et les OPCI peuvent en émettre. “Nous avons grand espoir de voir le lancement des premiers certificats de sukuks d’ici 2019” indique Tahiri. 

Rappelons que Ajarinvest est une filiale commune de CIH Bank et de la CDG spécialisée dans la gestion des OPCI. 

 

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