La croissance est tirée vers le bas par l'activité agricole qui reculerait de 15% sous l'effet de la sécheresse, ce qui impacte le secteur primaire qui baisserait de 13,5% du fait que la pêche connaîtrait une progression modérée de presque 3%, a fait savoir M. Khellaf lors d'un point de presse dédié à la présentation du budget économique exploratoire relatif à 2022 et 2023.
Il a, parallèlement, souligné que c'est l'activité non agricole qui devrait soutenir la croissance de l'économie nationale cette année, avec une augmentation de 4,5%, à la faveur essentiellement de la performance du secteur tertiaire. En revanche, a poursuivi M. Khellaf, la croissance du secteur secondaire ne devrait pas dépasser les 3%, en raison notamment de la contre-performance des activités des industries de transformation. Pour les branches du secteur tertiaire, le SG du HCP a indiqué que le tourisme, qui essaye de se rattraper en particulier avec l'ouverture des frontières, devrait progresser de 25,1% en 2022. Par ailleurs, M. Khellaf a précisé que l'inflation est prévue à 4,9%, faisant état également d'une évolution du produit intérieur brut (PIB) nominal de 6,2%.
Et de soutenir: "Dans cet environnement là, nous estimons aussi que le taux de chômage va rester aux alentours de 12,2%, du fait des pertes d'emplois qu'a connu l'économie nationale en 2020".