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La composante intérieure s'élèverait à près de 664 MMDH contre 244 MMDH pour celle extérieure, précise AGR qui vient de publier son récent "Budget Focus".
Dans ces conditions, la part de la dette extérieure avoisine les 25% de la dette globale du Trésor à fin février dernier et devrait atteindre 27% à fin 2021, selon la même source qui rappelle que celle-ci s'est limitée en moyenne à 21,4% durant la période 2017-2019.
"Le poids de la dette extérieure dans l'endettement global du Trésor devrait dépasser pour la 1ère fois son Benchmark de référence, soit les 25%", fait remarquer AGR.
Afin de financer son déficit croissant, l'État a été amené à contracter de nouveaux emprunts venant alimenter le stock de dette du Trésor, souligne AGR, notant que celui-ci avoisinait les 65% à fin 2019.
"En raison de la contraction du PIB dans un contexte de crise sanitaire, l'impact sur le niveau d'endettement du Trésor est significatif. Celui-ci évoluerait vers de nouvelles références, au-delà des ratios conventionnels de 60% du PIB", relèvent les analystes de la filiale d'Attijariwafa Bank.
Ainsi, d'après eux, le taux d'endettement du Trésor devrait atteindre le seuil des 80% en 2021 après s'être établi à 77,7% en 2020. À fin février 2021, celui-ci ressortirait à 74,4%. Rapporté au PIB, l'endettement intérieur devrait passer de 58,6% en 2020 à 56,1% à fin février 2021. Pour sa part, le taux d'endettement extérieur atteindrait 18,3% à fin février 2021 contre 19,0% en 2020.