EMISSION DU 03/01 - par bourse news

Gestion déléguée : Le management de Lydec nous dit tout

 

Le délégataire casablancais Lydec a organisé, les 25 et 26 février 2016 à El Jadida, la 13ème édition du Séminaire des médias. Cette rencontre, dédiée exclusivement aux professionnels des médias, a été l’occasion pour Lydec de renforcer le dialogue avec les parties prenantes et de faire le point sur ses activités au Maroc.
Ainsi, les investissements cumulés de la gestion déléguée entre 1997 et 2015 se sont établis à environ 18,8 milliards de DH, dont 47% mobilisés par le délégataire. C’est l’assainissement liquide qui est érigé en priorité dans le programme d’investissement, puisqu’il s’accapare 44% des investissements réalisés. Le reste est affecté aux autres métiers de l’entreprise, à savoir la distribution de l’eau potable (22%), de l’électricité (27%) et les moyens communs (6%). 

Des besoins supérieurs aux ressources
En 2015, environ 1,54 milliard de DH a été investi : 779 millions de DH pour l’assainissement, 398 millions de DH pour l’eau, 334 millions de DH pour l’électricité et 26 millions de DH pour les moyens communs. Compte tenu du développement accéléré et de l’urbanisation rapide que connaît l’agglomération, les besoins en investissements de la gestion déléguée à l’horizon 2027 s’avèrent supérieurs aux ressources prévues dans le contrat de gestion déléguée. Ils s’élèvent, en effet, à plus de 20 milliards de DH.

 

Quid de la révision du contrat avec l’autorité délégante

Plusieurs axes de la révision du Contrat ont fait l’objet de traitement ou de travaux de préparation entre Lydec et l’autorité délégante. Le document prévoit notamment l’approbation des schémas directeurs par le Comité de suivi, l’actualisation du guide des participations et la revue des cahiers des charges métiers de la gestion déléguée. Par ailleurs, la période de révision du contrat sera l’occasion pour faire le bilan des réalisations notamment les audits et contrôles ayant couvert la période 2007-2014. Pour 2015, le contrôle de l’exercice est en cours. Il s’agit aussi d’élaborer un projet de modèle de projections économiques  et faire le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des nouvelles dispositions tarifaires.

 

Le management de Lydec confiant quant à la révision de ce contrat 

Nous avons demandé à  Jean-Pascal Darriet, D.G de lydec, comment vont les relations avec les nouveaux membres du Conseil de la ville de Casablanca.  Voici sa réponse :

 

"Plusieurs membres actuels du Conseil étaient déjà présents dans l’ancienne équipe. C’est ce qui facilite le dialogue. 

Notre contrat fait l’objet d’une révision. Il y a des données dans ce document, qui évoluent par essence. Le besoin d’investissement évolue, car il y a une expansion urbaine et une croissance démographique : le nombre des client a changé, le rythme de consommation a changé et les besoins de services ont, eux aussi, changé. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas anticiper les besoins du futur. Il faut adapter périodiquement notre contrat pour répondre au mieux aux besoins de la communauté. C’est pour cette raison qu’il faut être dans la fluidité des relations pour avoir la disposition d’éléments et des niveaux de performance adéquats.

La révision vise à mettre en conformité les engagements surtout en matière d’investissement. Un schéma directeur doit être révisé périodiquement. Par exemple, dans les villes nouvelles, nous ne pouvons prévoir laquelle peut avancer le plus vite. Les besoins d’investissement doivent être ciblés là où la priorité est la plus forte, suivant le recalage du schéma directeur. Il faut veiller à assurer un équilibre entre les engagements et le rendement pour une cohérence de l’ensemble.

 

La révision du contrat se fait tous les cinq ans mais nous souhaitons réduire ce temps à trois ou deux ans. Plus le contrat est révisé fréquemment, plus il sera rapide et facile à réaliser".

 

 

 

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