La progression des prêts aux sociétés privées a décéléré de 6,2% à 6%, alors que la baisse des crédits aux sociétés non financières publiques s'est accentuée de 10,2% à 10,5% et la croissance des crédits aux ménages s'est accélérée à 3,6%, précise la Banque Centrale.
La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait ressortir une progression des facilités de trésorerie de 10,6% après 12,2%, une atténuation de la baisse des prêts à l'équipement à 2,5% après 3,1%, ainsi qu'une quasi-stagnation des crédits immobiliers à 2,1% et de ceux à la consommation à 3,2%.
S'agissant des créances en souffrance, leur taux de progression annuelle est revenu à 4,8% après 5,7% et le ratio de ces créances au crédit s'est établi à 8,4%.
Par branche d'activité, les données trimestrielles, entre le premier et deuxième trimestres de 2022, font ressortir une stagnation à 4% de la progression annuelle du crédit bancaire global, recouvrant principalement des hausses de 12,3% des crédits aux "industries manufacturières", de 12,5% des crédits au "commerce, réparations automobiles et d'articles domestiques" et de 29,8% des crédits à la branche "Electricité, gaz et eau", une baisse de 9,2% des prêts au "bâtiment et travaux publics" et une atténuation du repli des concours aux "Transports et communications" à 10%.
En glissement mensuel, le crédit bancaire au SNF s'est accru de 1,6%, avec une progression de 4,4% des facilités de trésorerie, de 0,3% des crédits à l'équipement, de 0,6% des prêts à l'immobilier et de 0,9% de ceux à la consommation.