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La situation de la trésorerie est jugée "normale" par 64% des entreprises et inférieure à la normale par 31% au titre du 3e trimestre 2016, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Les difficultés de trésorerie seraient en liaison avec l'augmentation des charges non financières, l’accentuation des difficultés de recouvrement et la réduction des délais fournisseurs, explique BAM dans une note sur les résultats de l’enquête de conjoncture du 3e trimestre 2016.
Concernant les conditions de financement, elles ont été jugées "normal" par la majorité des entreprises, souligne Bank Al-Maghrib, précisant que par branche, une proportion de 90% des industriels qualifient l’accès au financement de normal dans l’industrie "agroalimentaire" et la "chimie et parachimie", 74% dans la "mécanique et métallurgie" et 58% dans le "textile et cuir". S’agissant du coût du crédit, 78% des industriels le déclarent en stagnation, ajoute la même source.
Quant aux dépenses d’investissement, ils auraient augmenté au troisième trimestre de 2016 pour 25% des chefs d’entreprises, mais pour la majorité (69%) elles auraient, plutôt, stagné, indique BAM, notant que la proportion des industriels déclarant une hausse varie de 9% dans la "chimie et parachimie" à 43% dans le "textile et cuir".
Pour le prochain trimestre, les industriels s’attendent à une hausse des dépenses d’investissement dans l’ensemble des branches d’activité, prévoit la Banque Centrale, faisant savoir que ces dépenses seraient financées, pour plus des deux tiers des entreprises, par des fonds propres.
Par ailleurs, Les conditions d’approvisionnement du marché en matières premières durant le 3e trimestre de 2016 auraient été normales, selon la grande majorité des industriels, indique BAM. Ce constat a concerné l’ensemble des branches d’activité, souligne BAM dans une note sur les résultats de l’enquête de conjoncture du 3e trimestre 2016, notant que la proportion des industriels qui déclarent des difficultés d’approvisionnement atteint 18% dans le "textile et cuir" et 11% dans la "mécanique et métallurgie".
S’agissant du stock des matières premières et demi-produits, il aurait été à un niveau normal selon la majorité des industriels, relève Bank Al-Maghrib, précisant que la proportion des chefs d’entreprises déclarant leur stock à un niveau normal varie entre 63% pour la "mécanique et métallurgie" et 92% pour les industries de la "chimie et parachimie".
Concernant les effectifs employés durant les trois derniers mois, ils affichaient une stagnation selon 76% des industriels, ajoute la même source.
Pour ce qui est des coûts unitaires de production, ils auraient stagné pour 77% des chefs d’entreprises et augmenté pour 19%, fait savoir BAM, précisant que la proportion des industriels déclarant les coûts en hausse varie entre 7% pour la "mécanique et métallurgie" et 33% pour l’"agro-alimentaire".
Pour les trois prochains mois, les industriels s’attendent à un accroissement des effectifs notamment dans les industries du "textile et cuir", de la "chimie et parachimie" et de la "mécanique et métallurgie", tandis que dans l’"agroalimentaire", les entreprises anticipent une stagnation des effectifs, prévoit l'enquête.