EMISSION DU 03/31 - par bourse news

CFG Bank : Des pertes sous éstimées selon les C.A.C

 

CFG Bank a réalisé un PNB consolidé de 59,4 MDH en 2015, contre un peu plus de 100 MDH en 2014. Dans le détail, la marge d'intérêt est de -12 MDH contre -2,7 MDH en 2014, la marge sur commissions affiche un solde de 67 MDH, contre 65 MDH en 2014 et l'activité de marché affiche à son tour une baisse.



Le résultat brut d'exploitation affiche un solde de -91 MDH, contre -27 MDH en 2014 et le RNPG est déficitaire de -98,1 MDH contre un déficit de -34 MDH un an auparavant.



Des provisions sous-évaluées selon les C.A.C



Les commissaires aux comptes de CFG Bank (EY et Saaidi) font savoir le groupe CFG Bank dispose d'une participation dans T Capital, un fonds d'investissement touristique) d'un montant de 56 MDH, ainsi que des comptes courants et de créances sur cette société pour des valeurs respectives de 108 MDH et 28 MDH. Compte tenu des difficultés rencontrées par le principale participation de T Capital, le titre de participation a été provisionné à 100%, soit 56 MDH, mais le reste n'a pas été provisionné. “Nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur le caractère suffisant de la provision constituée”.



En outre, CFG Bank dispose d'impôts différés actif relatifs à des déficits reportables totalisant 51,6 MDH au 31 décembre 2015. “Sur la base des prévisions, résultat du nouveau business plan validé par la société au 31 décembre, il ressort qu'une partie de cet impôt différé actif, de l'ordre de 30 MDH, ne pourrait être récupérée et qu'elle aurait dû par conséquent être décomptabilisée au 31 décembre 2015”, explique les C.A.C. De son côté, le management souhaite apprécier durant l'année 2016, le rythme de développement de la nouvelle offre bancaire, afin d'ajuster le montant des impôts différés actifs à décomptabiliser.



Enfin, CFG dispose dans son portefeuille d'actifs disponibles à la vente, d'une ligne d'actions cotées pour un montant de 20 MDH valorisée au 31 décembre sur la base d'une évaluation interne. Considérant que le cours de Bourse ne reflète pas la valeur d'utilité, le management a donc utilisé d'autres méthodes d'évaluation enon le cours de Bourse tel que préconisé par les normes IFRS. L'utilisation du cours de Bourse aurait dû donner lieu à une dépréciation en compte de résultat plus importante. 

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