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1. Jet Contractors : La reprise ne fait que commencer
Après une période post-Covid difficile, Jet Contractors affiche désormais des performances solides, avec un rebond des ventes, des marges en amélioration, et un résultat net en forte hausse à 93,4 millions de dirhams, contre 26,7 millions l'année précédente. Le carnet de commandes dépasse les 8 milliards de dirhams, avec une part significative à l'international, assurant une bonne visibilité pour les mois à venir. Le groupe s’est récemment positionné dans l’énergie et l’environnement, secteurs en pleine expansion, grâce à sa filiale dédiée, Jet Energy qui a pu se faire une place au soleil grâce à un important contrat avec le groupe OCP. Avec une capitalisation boursière d’environ 3 milliards de dirhams et en supposant un second semestre aussi bon que le premier (le carnet de commandes offrant une visibilité claire), le titre semble sous-évalué et pourrait encore s’apprécier pour s’aligner sur les valorisations moyennes du secteur.
2. TGCC : Visibilité renforcée pour la seconde moitié de l'année
TGCC a enregistré une progression impressionnante de son produit d’exploitation, en hausse de 30 %, atteignant 3,9 milliards de dirhams. Le résultat net a également fortement progressé, atteignant 259 millions de dirhams, soit une augmentation de 77 % par rapport à l’année précédente. Avec un carnet de commandes solide et des projets stratégiques dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’immobilier, TGCC bénéficie d’une visibilité renforcée pour la seconde moitié de l’année 2024. L’accélération des investissements publics au Maroc, notamment pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, soutient cette croissance. La progression des marges au premier semestre, portée par l’augmentation de la production et la montée en puissance des filiales, est un catalyseur fort. L’institutionnalisation du flottant en Bourse rend le titre plus résistant aux phases de volatilité. TGCC est un titre de choix pour un investisseur choisissant de faire un pari sur la transformation du Maroc à horizon 2030.
3. Alliances : Une valorisation attractive avec de belles marges de manœuvre
Le groupe immobilier Alliances a réalisé une belle performance au premier semestre 2024, avec un chiffre d’affaires en hausse de 21 %, à 1,209 milliard de dirhams. Le résultat net a bondi de 57 %, atteignant 166 millions de dirhams et tiré principalement par l'amélioration des marges. Alliances a également réduit son endettement de 37 %, renforçant ainsi sa solidité financière et lui offrant de nouvelles marges de manœuvre pour se développer au Maroc et à l’international. La progression des marges opérationnelles, couplée à une réduction significative de l’endettement, rend ce titre attractif, d’autant que sa valorisation reste bien inférieure à celle de ses concurrents. De plus, Alliances est de plus en plus prisé par les OPCVM, ce qui stabilise le titre face aux grandes fluctuations boursières. À noter qu’Alliances est actuellement le seul promoteur immobilier à distribuer un dividende à ses actionnaires.
4. CFG Bank : Une banque sans les problèmes d'une banque
CFG Bank continue de séduire avec une progression impressionnante de ses principaux indicateurs. Le produit net bancaire a augmenté de 37 % au premier semestre, atteignant 424 millions de dirhams, tandis que le résultat net part du groupe (RNPG) a bondi de 68 % pour atteindre 109 millions de dirhams. Avec une croissance des crédits de 44 % et des dépôts de 20 %, la banque se développe à un rythme soutenu, bien supérieur à celui de la moyenne du secteur. Contrairement aux grandes banques marocaines, dont le potentiel en Bourse est limité par les flux des OPCVM étant donné l'importance de leur poids dans les portefeuilles, CFG Bank a encore une belle marge de progression grâce à son effet taille. Pour l'avenir, la croissance rapide des crédits permet au groupe de revoir à la hausse ses prévisions pour le reste de l’année. Une éventuelle baisse du taux directeur de la banque centrale pourrait encore accentuer cette dynamique.
5. Marsa Maroc : Le paquebot prend de la vitesse
Marsa Maroc, acteur clé du secteur portuaire marocain, a vu son chiffre d’affaires progresser de 17,2 % pour atteindre 2 482 millions de dirhams. L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) a augmenté de 29 %, tandis que le résultat net part du groupe a bondi de 45 % à 626 millions de dirhams. L’expansion internationale de Marsa Maroc, notamment avec de nouvelles concessions au Bénin qui démarrent en ce mois d'octobre, et une augmentation de sa participation dans la filiale d’Agadir, renforce ses perspectives de croissance à court terme. L’entrée en production de Nador West Med offrira de nouveaux relais de croissance à moyen terme. Les investisseurs devraient surveiller de près ce titre, qui combine solidement croissance et rendement.