EMISSION DU 05/30 - par bourse news

Attijariwafa bank : Cap sur léAfrique anglophone

Le plan de développement Attijariwafa Bank vise dans sa nouvelle phase des implantations en Afrique anglophone, a affirmé le PDG du groupe Mohamed El Kettani, rappelant que le groupe a complété sa présence dans l’ensemble des zones de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) et de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC).


"Après avoir clôturé la première phase de notre plan de développement, qui nous a permis de compléter notre présence dans l’ensemble des zones UEMOA et CEMAC, nous abordons à présent la seconde étape, qui vise des implantations en Afrique anglophone", a souligné El Kettani dans un entretien publié par l’hebdomadaire Jeune Afrique dans sa dernière livraison, notant que l'ambition d'Attijariwafa Bank, en tant que banque panafricaine, est d’accompagner ses clients dans l’ensemble de ces régions et de leur apporter une forte valeur ajoutée. 

Il a également fait savoir que d’année en année, les filiales africaines d’Attijariwafa bank augmentent leurs contributions à la performance du groupe, faisant observer que cette tendance est amenée à se poursuivre, compte tenu de la forte croissance organique des activités bancaires du groupe en Afrique subsaharienne, mais aussi grâce aux différentes initiatives stratégiques portant sur l’enrichissement continu de son offre produits et le déploiement de nouveaux métiers en synergie (assurance, financements spécialisés, cash management…).

"La contribution de nos activités en Afrique subsaharienne pourra également évoluer en fonction des nouvelles acquisitions et des implantations territoriales potentielles, au titre de la stratégie de croissance externe du groupe", a-t-il expliqué.

Selon le PDG d’Attijariwafa bank, en dépit d’un conteste difficile, les économies subsahariennes parviennent à maintenir des taux moyens de croissance significatifs (autour de 5 %), compte tenu des besoins intrinsèques encore très importants en matière de développement des infrastructures de base, de l’urbanisation et de la consommation intérieure, relevant que les économies africaines ont des besoins considérables pour faire face au défi global des infrastructures, notamment dans les domaines de l’énergie et du transport.

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