EMISSION DU 11/17 - par bourse news

AFMA : les confidences du management

Photo: Farid Bensaid. PDG d'AFMA 

Le management de la nouvelle recrue de la Bourse de Casablanca a organisé une conférence de presse aujourd'hui. 4 points à retenir.

 

La société se présente comme un leader au portefeuille diversifié

Avec 1,3 Md de primes gérées et 23 Mds de volumes d'activité et une présence dans plusieurs régions du Royaume à travers 8 filiales et ce depuis 60 ans, la société revendique la position de leader devant son concurrent Agma Lahlou tazi. Aucun chiffre officiel ne peut confirmer cela mais on peut déduire ses parts de marché à travers le raisonnement suivant : la société fait 97% de son chiffre d'affaires en BToB. Le BToB représente 30% du volume global du marché des assurances, ce qui représente, lorsqu'on rapporte le chiffre d'affaires de l'entreprise à ce volume global, une part de marché de 30%, voire légérement moins.

 

Un portefeuille diversifié

La RAM, Taqa ou Renault Maroc sont des clients d'AFMA. Le premier client représente 6% du chiffre d'affaires et les 5 premiers 22%. D'ailleurs , nous avons fait remarquer au management un allongement des délais clients qui passent de 90 j à 125j au premier semestre de 2015 et on nous a expliqué que cela est justifié par la signature d'un grand contrat à quelques jours de l'arrêté semestriel. Mais en absolu, le portefeuille est diversifié.

 

Et le recouvrement ?

Le courtier subit un risque sur l'encaissement de sa prime et non sur le montant total de la prime si un client est défaillant. Le risque de contrepartie semble être transféré à l'assurance.

 

Tenor Group se désengage-t-il du tour de table ?

La question qui fâche lors des IPO par cession. Le management nous a expliqué que « c'est un phénomène normal de dégager des liquidité d'une activité lorsqu'on en a besoin ailleurs. On ne peut pas parler de désengagement quand l'actionnaire majoritaire le reste après l'IPO. Tenor Group, tout en réduisant sa participation restera dans le capital ». Il semblerait que la maison-mère souhaite profiter de ces liquidités en attendant de nouveaux projets pour cette filiale. 

 

Enfin, concernant le prix de cession « soldé » offert à Fipar Holding et à la CIMR, le management nous a expliqué que c'est le prix à payer pour avoir un institutionnel dans le tour de table. «L'engagement d'opérateurs dont l'efficacité analytique n'est pas à prouver dans le tour de table pour une période de 3 ans minimum est pour nous un gage de crédibilité», explique Farid Bensaid, PDG d'AFMA.

 

 

 

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