Pas ou peu de risques haussiers sur les taux obligataires d'ici la fin de l'année 2023. Une accalmie anticipée en raison de la relative aisance financière du Trésor, selon les analystes de BKGR.
En effet, la tendance à la baisse des taux obligataires s'observe depuis septembre après le statu quo de Bank Al-Maghrib et la confirmation de la tendance à la baisse de l'inflation mois après mois.
Ainsi les taux obligataires sur les compartiments primaire et secondaire ont atteint des plus bas annuels. Pour 2024, le marché ne semble pas, là aussi, intégrer des risques haussiers sur les taux du fait que les projections du projet de loi de Finances indiquent que les levées mensuelles nettes devraient rester à des niveaux confortables.