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Les dernières données confirment une poursuite du ralentissement de l’inflation globale et sous-jacente, notamment dans les services, tandis que la dynamique salariale commence à perdre de l’élan. Les entreprises de la zone euro, confrontées à des coûts en modération, semblent désormais absorber une partie des pressions, atténuant ainsi les tensions sur les prix à la consommation.
Dans son communiqué, la BCE a toutefois reconnu un affaiblissement des perspectives de croissance, sur fond de tensions commerciales internationales et de conditions financières plus restrictives. La détérioration du climat mondial pèse sur la confiance et pourrait retarder la reprise économique dans la région.
Face à ces incertitudes, l’institution présidée par Christine Lagarde privilégie une approche pragmatique et fondée sur les données. Si ce premier assouplissement inaugure un nouveau cycle, la BCE s’est gardée de tout engagement sur la suite, précisant que l’évolution de sa politique dépendra de la trajectoire de l’inflation, des indicateurs économiques et de l’efficacité de la transmission monétaire.
Le taux de refinancement principal sera fixé à 2,40 %, tandis que la facilité de prêt marginal s’établira à 2,65 %.