Ces aides devront dépasser toutes les aides gouvernementales lancées jusqu'à présent par le Maroc. Pour cela, il faut être inscrit au registre social unifié.
Une partie de cette aide concene les familles avec enfants. Ainsi, de la naissance jusqu'à 5 ans, chaque enfant reçoit une pension alimentaire de 200 dirhams par mois, effective dès fin décembre 2023, et ce, durant toute l'année 2024, puis de 250 dirhams par mois en 2025, pour atteindre 300 dirhams par mois dès 2026.
Akhannouch a également indiqué que, conformément aux directives royales, le programme instaure un bouclier social, où l'aide minimale allouée à chaque famille est de 500 dirhams par mois. La valeur de l'accompagnement social direct peut dépasser 1.000 dirhams par mois pour chaque famille ciblée, en fonction de la composition de la famille, notamment du nombre d'enfants.
Des primes à la naissance pouvant atteindre 2000 DH par enfant
L'une des mesures importantes est une aide à la naissance à chaque famille lors de la première et de la deuxième naissance. Cette allocation est estimée à "2000 dirhams pour la première naissance et 1000 dirhams pour la deuxième naissance.
Ce programme coûtera à l'Etat 25 Mds de dirhams en 2024 pour atteindre 29 Mds en 2026 en plus des 10 MDs de dirhams annuels pour la généralisation de l'AMO, soit 40 Mds de dirhams par an à partir de 2026 qui sera financé en partie par 20 Mds de dirhams du budget général, 6 Mds de dirhams des revenus douaniers, en plus des revenus de l'amnistie sur les avoirs étrangers lancée dans le projet de loi de finances 2024. Le reste viendra d'une décompensation progressive (12 Mds de dirhams) et un redéploiement des dépenses de certains programmes sociaux en cours.