La 15ème édition du rapport Doing Business 2018, publié par la banque mondiale, place le Maroc au 69ème rang mondial parmi 190 pays avec un score de 67,91 points. Le Maroc, 69ème, recule d'une place. Il reste devant la Tunisie (88ème), l'Egypte (128ème) et l'Algérie (166ème).
Cette année, le Maroc "confirme sa place en tant que leader en Afrique du Nord" devant la Tunisie (88ème), l'Egypte (128ème) et l’Algérie (166ème), indique un communiqué du Département du chef du gouvernement. Le Royaume du Maroc arrive également à se hisser au 3ème rang parmi les pays du MENA, derrière les Emirats Arabes Unis (21ème) et le Bahreïn (66ème), et devance pour la première fois le Sultanat d’Oman (71ème), précise le communiqué. Au niveau du continent africain, le Maroc a maintenu sa 3ème position derrière les Iles Maurice (25ème) et le Rwanda (41ème), et devance le Botswana (81ème) et l’Afrique du Sud (82ème). Dans cette édition DB2018, le Maroc a obtenu un score de 67,91 sur 100, ce qui signifie qu’il est à 1/3 du chemin vers la meilleure performance au monde, souligne la même source, notant qu'ainsi, le "Maroc s’approche à grands pas vers les meilleures performances dans les indicateurs à caractère procédural", grâce aux scores obtenus respectivement dans la création d’entreprises (92,46/100;17ème), le paiement des impôts (85,72/100; 25ème), le commerce transfrontalier (81,12/100; 65ème) et l’octroi de permis de construire (79,73/100; 17ème).
Par contre, le Maroc accuse un retard par rapport aux indicateurs à caractère légal et réglementaire, à savoir, le règlement de l’insolvabilité (34,03 ; 134ème), l’obtention de prêts (45,00 ; 105ème) et la protection des investisseurs minoritaires (58,33 ; 62ème).
Le Maroc a également maintenu sa position dans la deuxième meilleure catégorie des pays en matière de facilité de faire des affaires au monde, indique-t-on, expliquant que la Banque mondiale a créé cinq catégories de pays, dont la première comprend essentiellement les pays de l’OCDE. Sur la base du dossier des réformes présentées par le Maroc en juillet 2017 à la Banque mondiale, seules deux réformes ont été comptabilisées, fait observer le document.
En ce qui concerne l’indicateur de création d’entreprise, la Banque mondiale a tenu compte de la réduction de la durée de création d’une entreprise au Maroc suite à l’opérationnalisation de la suppression de l’apposition de timbres physiques avec l’utilisation du Système Intégré de Taxation. S'agissant de l’indicateur du paiement des taxes et impôts, le rapport salue la facilitation de la procédure de paiement grâce à la simplification et la généralisation des procédures de la télédéclaration et du télépaiement de l’Impôt sur les Sociétés (IS), de l’Impôt sur le revenu (IR), de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et des cotisations à la sécurité sociale, outre l'amélioration et le renforcement des services en ligne au profit de l'entreprise. Les experts de la Banque mondiale ont également pris en compte les arguments présentés en matière de protection des investisseurs minoritaires, pour ce qui est du renforcement du droit des actionnaires et de la gouvernance au sein des entreprises et l’exigence davantage de transparence, et ce, conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur, ainsi qu’en matière du transfert de propriété, par rapport à la qualité du système d’administration foncière.
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