L’or a franchi un niveau record lundi, s’échangeant à 4 075 dollars l’once, stimulé par la demande de valeurs refuges dans un contexte de tensions commerciales renouvelées entre les États-Unis et la Chine, d’incertitudes économiques persistantes et d’anticipations de nouvelles baisses de taux par la Réserve fédérale américaine.
Vendredi, le président Donald Trump avait ravivé les inquiétudes du marché en menaçant d’imposer des taxes supplémentaires de 100 % sur les exportations chinoises, assorties de nouvelles restrictions sur les logiciels critiques à partir du 1er novembre.
Cependant, il a adouci son discours dimanche, déclarant que les États-Unis souhaitaient « aider la Chine et non lui nuire ».
De son côté, Pékin a défendu ses contrôles sur les exportations de terres rares et averti qu’il envisageait des contre-mesures en cas de nouvelles sanctions américaines.
Parallèlement, la crise budgétaire américaine continue d’inquiéter les investisseurs : la paralysie partielle du gouvernement fédéral s’est prolongée d’une semaine supplémentaire, la Maison-Blanche ayant procédé à de licenciements massifs de fonctionnaires.
Sur le plan monétaire, les marchés anticipent désormais deux nouvelles baisses de taux de 25 points de base d’ici la fin de l’année, ce qui renforce l’attrait du métal jaune.
Enfin, sur le front géopolitique, Donald Trump a déclaré dimanche que la guerre à Gaza était terminée, alors qu’il se rendait en Israël pour assister à la libération d’otages, un événement salué comme un tournant diplomatique majeur.