Le secteur des "services" a créé 144.000 postes, les BTP 19.000 et l’"industrie y compris l'artisanat" 4.000 postes, alors que le secteur de l’"agriculture, forêt et pêche" a enregistré une perte de 152.000 postes d’emploi.
Dans ce contexte, avec une baisse de 69.000 personnes en milieu urbain et une hausse de 8.000 en milieu rural, le nombre total de chômeurs a reculé de 61.000 personnes au niveau national, s’établissant à 1.211.000 chômeurs.
Le taux de chômage est ainsi passé de 10,5% à 10% au niveau national, de 15,6% à 14,5% en milieu urbain et de 3,5% à 3,8% en milieu rural. Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, passant de 25,7% à 24,1%, et parmi les personnes disposant d’un diplôme, avec 17,1% après 18,3% une année auparavant.
De son côté, la population sous-employée a baissé de 42.000 personnes, s’établissant à 1.048.000 personnes au niveau national. Le taux de sous-emploi a ainsi reculé de 0,4 point, par rapport au premier trimestre de 2018, passant de 10,0% à 9,6% au niveau national. Il a baissé de 9,4% à 9,0% en milieu urbain et de 10,7% à 10,4% en milieu rural.
Baisse des taux d’activité et d’emploi
Avec 12.108.000 personnes, la population active âgée de 15 ans et plus a baissé, entre les premiers trimestres de 2018 et 2019, de 0,4% au niveau national (+0,6% en milieu urbain et -1,7% en milieu rural). La population en âge d’activité s’est accrue, quant à elle, de 1,7%. Ainsi, le taux d’activité est passé, entre les deux périodes, de 47,1% à 46,2%, enregistrant une diminution de 0,9 point. Ce taux a baissé de 42,4% à 41,7% en milieu urbain et de 55,4% à 54,4% en milieu rural.
En matière d’emploi, 164.000 postes d’emploi rémunérés ont été créés au cours de la période, 120.000 en milieu urbain et 44.000 en milieu rural. L’emploi non rémunéré, composé d’environ 98% d’aides familiales, a en revanche enregistré une baisse de 149.000 postes, 138.000 en zones rurales et 11.000 en zones urbaines.