Cette évolution a été induite principalement par l’effet combiné du recul des recettes fiscales et de la hausse des dépenses ordinaires, explique la DTFE dans sa note de conjoncture du mois de mai 2020.
Dans ce sens, la DTFE explique la baisse des recettes fiscales, notamment par une baisse des recettes ordinaires, sur une base nette et hors part des recettes fiscales bénéficiant aux collectivités territoriales, qui se sont établies à près de 74,2 MM.DH, en baisse de 4,1MM.DH ou 5,2% par rapport à fin avril 2019 et ce, sous l’effet d’un repli important des recettes fiscales.
Ainsi, les recettes fiscales se sont établies à près de 69,2 MMDH, en baisse de 5,6 MMDH soit 7,6% par rapport au quatre premiers mois de l’année 2019, précise la même source, notant que cette évolution a été induite par le recul de 2,2 MMDH ou 6,4% des impôts directs accentuée par le repli de 2,9MMDH (9,6%) des impôts indirects.
Quant aux dépenses ordinaires, elles se sont établies à 83,1 MMDH à fin avril 2020, en hausse de 7,9 MMDH, soit 10,5% par rapport à la même période un an auparavant, fait observer la DTFE dans sa note.
Dans cette évolution, les dépenses de fonctionnement ont, notamment, fait ressortir une hausse aussi bien des salaires de 4,6MMDH soit 11,5% et que des autres biens et services de 3,1MMDH ou 15,8%.
De leur côté, les dépenses au titre des intérêts de la dette sont restées quasiment stables à 9,8MMDH, sous l’effet principalement du maintien des charges au titre de la dette intérieure et d’une légère hausse de celles au titre de la dette extérieure de 18MDH soit 2,6%.